Mai 132009
 


Ginseng se rapporte aux espèces dans la famille Panax, une variété de 11 espèces de plantes vivaces à croissance lente avec des racines charnues, de la famille des Araliaceae (famille de plantes dicotylédones). Ils poussent dans l’hémisphère nord d’Asie orientale (principalement dans le nord de la Chine, en Corée et en Sibérie orientale), typiquement avec un climat tempéré; Panax vietnamensis, découvert au Vietnam est la variété de Ginseng la plus au sud qui a été répertorié jusqu’à maintenant. Cet article se focalise sur les séries de Panax Ginseng, qui sont des herbes adaptogèniques, principalement le Panax Ginseng C.A. Meyer et le Panax Quinquefolius Ginseng. Le terme adaptogène est un termes utilisé par les herboristes pour se rapporter aux produits d’herbes qui ont la particularité de présenter des propriétés d’augmenter la résistance du corps humain aux stress, aux trauma, à l’anxieté et à la fatigue. Dans le passé, ces plantes étaient appelées herbes rajeunissantes, qi tonics, rasayanas ou herbes fortifiantes. Tous les adaptogènes contiennent des antioxydants, mais les antioxydants ne sont pas nécessairement adaptogènes et ce n’est leur principal mode d’action. Le Ginseng est caractérisé par la présence de Ginsenosides.

Les Ginsenosides sont des composés Triterpène Saponin de type stéroïdiens. Il y a 7 types de Ginsenosides: Rb1, Rb2, Rc, Rd, Re, Rf, Rg1. Le Rb1 est présent abondamment dans le Panax Quinquefolius (Ginseng américain), il a pour action d’inhiber la chemoinvasion et l’angiogénèse. Rb1 semble affecter le système de reproduction au niveau testiculaire. Des expériences montrent que Rb1 augmente la production de testostérone en stimulant l’hormone lutéinisante (Luteinizing Hormone, LH, aussi appelée lutropin, produite par le lobe antérieur de l’hypophyse). Ironiquement la médecine traditionnelle chinoise prétend que le Panax Quinquefolius augmente le Yin et réduit le Yang and le corps. Rf est présent dans le Panax Ginseng mais pas dans le Panax Quinquefolius. Rg1 est présent de façon plus importante dans le Panax Ginseng.

Le Ginseng Sibérien (Eleutherococcus senticosus) n’est pas un vrai Ginseng du tout, mais une plante différente qui a été renommé « ginseng sibérien » dans un but purement marketing; au lieu d’une racine charnu, il a une racine boisée; au lieu de ginsenosides, ce sont des éleutherosides qui sont présents. Mais c’est un autre adaptogène.

Etymologie

Le mot  ginseng dérive du terme chinois rénshên (simplié: 人参; traditionnel: 人蔘), littéralement « racine principale » (se rapportant au la forme caractéristique de la racine en forme de fourche qui ressemble aux jambes d’un bonhomme). La prononciation anglaise dérive de la lecture en chinois du sud de la Chine, similaire au cantonais jên shên (Jyutping: jan1sam1). Les Coréens l’appellent insam (인삼 ou 人参), la racine en forme d’homme ou goryo insam (고려인삼 ou 高麗人参). En effet, une racine âgée peut prendre une allure anthropomorphe (un tronc avec deux bras et deux jambes). Le mot ginseng vient du chinois mandarin rénshên, rén désignant « l’homme », et shên signifiant « racine ». (simplifié: 人参; traditionnel : 人蔘). Rénshên est devenu « ginseng » comme une prononciation anglaise de la manière japonaise de lire ces caractères chinois. Cependant, aujourd’hui, le mot japonais correspondant à ces caractères 人参, ninjin, signifie « carotte », et en japonais le ginseng s’appelle 朝鮮人参 (chosen ninjin), à partir de Choson (朝鮮), nom de la dernière dynastie règnante de Corée.

Le nom botanique Panax signifie « soigne tout » en grec, partageant la même origine que « panacée » et a été appliqué à cette variété de plante parce que Linnaeus était au courant de sa large utilisation en médecine chinoise comme relaxant musculaire.

Histoire

De la Chine à la Corée et au delà

Il est de croyance populaire que le ginseng ait été découvert dans les montagnes du Nord de la Chine (Mandchourie) il y a plus de 5000 ans. Il fut probablement utilisé en tant que nourriture. Les écrits, toutefois, montre que le ginseng a été utilisé pour des raisons médicales il y a environ 3000 ans. Les vieux livres de médecine chinoise établissent que le ginseng renforce l’esprit, améliore les yeux, ouvre le coeur, chasse le mal, profite à la compréhension et s’il est pris de façon prolongé dans le temps, il va ravigorer le corps et prolonger la vie. Il y avait aussi une croyance qui explique que la racine de ginseng ressemblait à un corps humain.

Parce que les empereurs chinois vénéraient le ginseng et étaient plus que désireux de payer pour le ginseng avec son poids en or, une industrie florissante s’est développé des siècles auparavant, attirant les récoltants, les marchants et les voleurs. La demande chinoise pour les racines sauvages a permis à la Corée d’avoir l’opportunité de maintenir des affaires florissantes à l’exportation qui date du 3ème siècle après Jésus Christ. Malheureusement, ce commerce lucratif a pratiquement fait disparaitre le ginseng sauvage d’Asie et amena une période de calme. Au seizième siècle la Corée commença à expérimenter et cultiver la première racine de ferme au monde.

Nations de natifs américains – pouvoir du ginseng

En Amérique, le ginseng était utilisé par plusieurs nations indiennes du north de l’Amérique. Les Iroquois, les Menomonee, les Cherokee et les Creeks accordaient tous beaucoup de valeur pour ses vertues curatives et ses capacités d’amélioration de la vie. On estime que les colons américains  on découvert le ginseng au milieu des années 1700 en Nouvelle Angleterre. A la fin des années 1700, des cargaisons de ginseng étaient envoyées en Chine et des fortunes considérables étaient faites. Au milieu des années 1850 un 450 000 kg de ginseng ont été récolté des racines sauvages amricaines et exportées en Asie. Au tournant du vingtième siècle, le ginseng était pratiquement éteint dans ce pays. Une sur-récolte a pratiquement vidé les réserves naturelles améraines de ses ginseng sauvages.

Les premières tentatives de cultiver du ginseng en Amérique furent des échecs jusqu’au début des  années 1900 lorsque de nombreux fermiers Orientaux cultivaient de petits jardins de la plante. Les méthodes de culture du ginseng se développèrent pour se répandre de l’ouest aux fermes et aux bois du Wisconsin. Localisé dans le centre nord des Etats Unis, le Wisconsin possède des conditions idéales pour faire pousser le ginseng qui fait de cet état le principal producteur de ginseng du pays.  Maintenant connu aux Etats-Unis comme « maison de la racine de ginseng de meilleur qualité au monde » certains ont l’habitude de l’appeler « l’état laitier! ».

Vénéré par la moitié du monde

En tant que plante vivace à croissance lente et ayant une préférence pour les forêts profondes le ginseng est devenu connu à travers le monde comme « la plante qui se cache de l’homme ». Les propriétés uniques du ginseng ainsi que son incroyable popularité a conduit à une chasse à outrange au ginseng sauvage et conduisant à faire en sorte que le ginseng sauvage a de plus en plus de mal à se cacher. En Asie, hautement recherché le ginseng sauvage a été chassé et récolté jusqu’à la limite de l’extinction.

Le Ginseng a un terrain plus favorable aux Etats Unis du fait de la mise en place de lois de protection permettant de réguler sa récolte. Malgré tout il y a quand même très peu de ginsenf sauvage restant en Amérique. Actuellement, 99% de la production de ginseng mondial est cultivé; on les fait pousser dans des jardins ou des petites fermes. Une forme de ginseng cultivé connu comme ginseng « cultivé en forêt »est aussi planté et soigné par des fermiers mais sous  des conditions d’abri naturel.

Utilisations traditionnelles

Les racines du Ginseng Americain et les racines du Panax Ginseng (asiatique) sont consommées oralement comme adaptogènes, aphrodisiaques, stimulants nourrissant et dans le traitement de diabètes de type II aussi bien que pour les dysfonctions masculines sexuelles. La racine est le plus souvent disponible sous une forme déshydratée, soit entière ou soit coupée. La feuille de Ginseng, bien que n’étant pas très précieuse, est parfois utilisée; comme avec la racine, on la trouve souvent sous forme déshydratée.

Cet ingrédient est parfois utilisé dans certaines des boissons énergétiques les plus populaires: habituellement des variétés de thé ou des repas fonctionnels. Habituellement le Ginseng est en dose infraclinique et n’a pas d’effet mesurable médicalement. On peut le trouver aussi en préparation cosmétique, avec la même absence d’effets mesurables.

Les racines Ginseng peuvent être cuite à l’étuvée avec de la viande de poulet pour faire une soupe (Samgyetang).

La science moderne et le ginseng

Il a été très difficile de vérifier les bénéfices médicaux du ginseng en utilisant la science, comme il y a de nombreux résultats contradictoires des résultats dans les différentes études, certainement à cause de la grande variété et qualité de ginseng utilisé pour les études. Des études scientifiques et ou médicales de très haute qualité sont non seulement rares mais souvent inaccessible au public.

Le ginseng est promu comme un adaptogène (un produit qui accroit la résistance du corps aux stress), un qui peut, jusqu’à un certain niveau, être soutenu avec des références à ses propriétés anticarcinogéniques et antioxydantes, bien que les expérimentations animales qui déterminent si la longévité et la santé progressent en présence de stress donnent des résultats peu probant.

Une étude comparative, aléatoire et en double-aveugle l’Université Nationale Autonome de Mexico indique  qu’il peut être « un supplément diététique prometteur » lorsqu’évalué comme un agent qui augmente la qualité de vie. Il doit être noté, toutefois, que les taux d’exclusion dans cette étude sont élevés. 124 participants furent exclus de l’étude à cause d’un « manque de conformité avec le  traitement » alors que 164 participants du groupe de controle et 338 participants dans le groupe prenant du ginseng terminèrent l’étude.

Il apparait que le Panax ginseng inhibe certaines caractéristiques associées avec le cancer sur les modèles animaux; Néanmoins, cet effet n’est pas très clair sur les humains

Il y a des références dans la littérature, incluant des recueils officiels, qui montrent les intéraction avec le ginseng. L’herboriste Jonathan Treasure de l’Institut National des Etats Unis pour la Santé Mentale trace l’augmentation de mauvais renseignements à partir d’une intéraction présumée défavorable médicament-plante entre la phenelzine, un inhibiteur de l’oxidase de monoamine, et le ginseng asiatique (Panax ginseng). Ce fut mentionné à l’origine dans un éditorial de 1985 par Shader et Greenblatt consacré à quelques lignes sur le cas d’une femme de 64 ans qui a pris une dose non communiqué pour un temps non communiqué d’un produit de complément alimentaire appelé « Natrol High » tout en prenant en parallèle de la phenelzine à 60 mg. Elle expérimenta des symptomes tel que l’insomnie, les céphalées et tremblements. Treasure contacta Natrol par email et découvrit en une dizaine de minutes qu’il n’y avait pas de Panax Ginseng dans la formule, mais plutôt du Eleutherococcus senticosus qui était appelé par le nom populaire de « Ginseng sibérien » et qui était administré dans des dosages infracliniques mélangé avec d’autres herbes. Les effets de la prétendu intéraction sont des effets secondaires bien connu de la phenelzine seule, qui a été délivrée à une dosage élevé et ne sont pas du tout suggestive de l’Eleutherococcus. Toutefois cette article mal renseigné avec une herbe mal identifiée a été reprise dans la littérature de la recherche, des études importantes et est maintenant documenté par les authorité de la convention médicale comme Stockley et est même répété dans divers monographie botanique comme l’Organisation Mondiale de la Santé (World Health Organisation, WHO 1999).

Ginseng et activité reproductive

Une étude de 2002 faite par l’école de médecine de l’Université de l’Illinois (publiée dans les annales de l’académie des sciences de New-York) a trouvé que dans les animaux de laboratoire, et les formes asiatiques et les formes maéricaines de ginseng améliorent la libido et les performances copulatoires. Ces effets du ginseng ne sont pas forcément dû aux sécrétion hormonales, mais directement aux effets du ginseng, ou de ses composants ginsenodides, sur le système nerveux central et les tissus gonadiques. Sur les males, les ginsenosides peuvent faciliter l’érection du pénis. Ce qui cohérent avec l’utilisation que la médecine traditionnelle chinoise et la médecine des natifs américains avaient du ginseng.

Le ginseng est connu pour contenir des phytoestrogènes. Parfois appelés « oestrogènes diététiques », ce sont un groupe variés de composés non stéroïdiens existant naturellement dans les plantes qui, à cause de leur similarité structurelle avec l’oestradiol (17-β-estradiol), ont la capacité à développer des effets oestrogéniques et/ou anti-oestrogèniques.
Leur nom vient de phyto = plante et oestrogène = oestrus (période de fertilité pour les mammifères femelles) + gène = générer.

Ces similarités, à un niveau moléculaire, des oestrogènes et phyto-oestrogènes leur permet de s’imiter légèrement et parfois d’agir comme antagonistes à l’oestrogène. Les phytoestrogènes ont été observé pour la première fois en 1926 mais le fait de savoir s’ils avaient un effet sur un organisme humain ou animal n’était pas encore connu. Dans les années 1940 il a été constaté pour la première fois que le trèfle violet des prés (une plante riche en phytooestrogènes) a des effets sur le mouton qui le broute. Les chercheurs ont exploré le rôle nutritionnel de ces substances sur la régulation du cholestérol, et l’entretien d’une densité osseuse correcte post-ménopause.
Des pruves s’accumulent montrant que les phytoestrogènes peuvent avoir des actions protectrices contre diverses troubles comme celles de la prostate, des seins, intestins et d’autres cancers, maladies cardiovasculaires et affection du cerveau, symptomes de la ménopause et ostéoporose.

Les éléments structuraux clefs cruciaux pour les effets de type oestradiol sont:
– Le cycle phénol qui est indispensable pour lier un récepteur aux oestrogènes (ERs)
– Le cycle de l’isoflavone imitant un cycle d’oestrogène pour les site de liaison des récepteurs
– Un poid moléculaire bas similaire à l’oestrogène (poid moléculaire = 272 g/mol)
– Distance entre les deux groupes hydroxyles et le noyau isoflavones similaire à ceux présent dans l’oestradiol
– motif d’hydroxylation optimal

En plus de l’interaction avec les ERs, les phytooestrogènes peuvent aussi moduler la concentration d’oestrogènes endogènes en par liaison ou inactivation de certaines enzymes et peuvent affecter la biodisponibilité des hormones sexuelles en se liant ou en stimulant la synthèse des hormones sexuelles se liant avec les globuline (SHBG).

Les phytoestrogènes appartiennent principalement à un vaste groupe de composés phénols substitués connus sous le nom de flavonoïdes: les coumestans, flavonoïdes prenylatés et les isoflavones sont trois des plus actifs pour les effets oestrogéniques dans cette classe de composés. Les plus recherchés sont les isoflavones, qui sont trouvés principalement dans le soja et le trèfle violet (ou trèfle des prés). Les lignans sont aussi identifiés comme des phytoestrogènes, bien qu’ils ne sont pas des flavonoïdes. Mycoestrogènes (mycotoxines) ont des structures et des effets similaires, mais ne sont pas des composants de plantes, ce sont des métabolites de moisissure du Fusarium, un champignon qui se trouve fréquemment dans les prés comme la luzerne et le trèfle. Bien que les mycoestrogène sont rarement pris en compte dans les discussions sur les phytoestrogènes, ils font partie des composés sur lesquels l’intérêt est porté dans ce paragraphe.

Les phytoestrogènes ne peuvent pas être considéré comme des nutriments étant donné que l’absence de ces composés dans un régime ne produit aucun syndrome caractéristique de déficience, et qu’ils ne participent pas non plus à aucune fonction biologique essentielle.

Un rapport d’avant-projet du COT venant  de la FSA (Food Standards Agency) anglaise présente une mise à jour des méthodes pour une analyse plus précise des phytoestrogènes contenus dans les plantes et les aliments, concluant que les recherches effectuées ces récentes années sont plus fiables que les études précédentes.

Effets secondaires

Selon un article de questions-réponses publié par l’UMass Amherst, un des effets secondaires du Panax ginseng le plus répandu est l’incapacité à dormir. Toutefois, d’autres sources établissent que le ginseng ne causent pas de problème de sommeil. D’autres effets secondaires incluent des nausées, des diarrhées, l’euphorie, des céphalées, l’épistaxis, l’hypertension, l’hypotension et la mastalgie.

Overdose

Les ginseng adaptogène habituels (Panax Ginseng et Panax Quinquefolia) sont généralement considérés pour être relativement sûres même en grande quantité. Le panax ginseng n’est pas recommandé au sein de la médecine chinoise pour être administré en compagnie d’herbes anti-infectieux à moins qu’une personna soit vraiment affaibli, à cause de la peur que la pathologie soit tonifiée. Les herboristes en Chine le croient et selon Xu Dachun dans son article sur le ginseng (1757 durant la dynastie Qing): « si on administre le Ginseng  de façon purement supplémentaire, alors on va surement augmenter les influences néfastes et les aider à se fixer. Dans des cas mineurs, les influence néfastes vont, comme résultat d’une telle erreur de thérapie, ne plus jamais quitter le corps. Dans les cas les plus sérieux, la mort est inévitable ».

Classification habituelle

Panax quinquefolius, ginseng américain (racine)


Panax quinquefolius, habituellement connu sous le nom de Ginseng Américain et souvent par son nom chinois Huaqishen (chinois simplifié: 花旗参; chinois traditionnel: 花旗參; pinyin: huāqíshēn; Jyutping: faa1kei4sam1; littéralement « ginseng du drapeu fantaisite (américain) ») ou Xiyangshen (chinois simplifié: 西洋参; chinois traditionnel: 西洋參; pinyin: xīyángshēn; Jyutping: sai1joeng4sam1; littéralement »ginseng de l’océan de l’Ouest »), est une plante vivace de la famille des lierre qui est habituellement utilisé en médecine. Elle est native de la partie orientale de l’amérique du nord, bien qu’elle soit cultivé au delà de son périmètre dans des lieux comme la Chine.

La racine fourchu et les feuilles de la plante étaient traditionnellement utilisée pour des raisons médicales par les natifs américains. Depuis les années 1800, les racines étaient collectées par des explorateur/trappeur appelé « Sang Hunter », et revendus à des commerçants chinois ou d’Hong-Kong, qui payaient souvent de très haut prix pour ces vieilles racines sauvages particulières.

Le ginseng américain était autrefois particullièrement très répandu dans les régions des Appalaches et des monts Ozark (et les régions forestières adjacentes comme la Pennsylvanie et l’état de New York), mais à cause de sa popularité la plante sauvage a été sur-récoltée, et est de ce fait très rare dans la plupart des lieux des Etats Unis. Mais la racine est aussi cultivée commercialement, sous ombrage artificiel, dans des champs du Wisconsin et du Minnesota, et habituellement récoltée après trois ou quatre ans après maturité. De nombreux cultivateurs de ginseng dans le Wisconsin sont représentés par le « Ginseng Board of Wisconsin », dont le sceau est souvent convoité sur les ginseng comme certification de l’authenticité du produit. Ginseng est aussi largement cultivé en Columbia britannique et dans l’Ontario, au Canada.

Composition chimique

Comme le Panax Ginseng, le ginseng américain contient des ginsenosides de type dammarane comme consituant biologique actif principale. Les ginsenosides de type dammarane incluent 2 classifications: les catégories 20(S)-protopanaxadiol [ppd] et 20(S)-protopanaxatriol [ppt]. Le ginseng américain contient différents niveaux de ginsenosides Rb1, Rd (catégorie ppd) et Re (catégorie ppt). Les niveaux varient selon les sources, et il n’y a actuellement pas d’étude sérieuse établissement une bonne comparaison entre ces quantités pour le ginseng américain et le Panax ginseng.

Pharmacocinétique

Lorsqu’il est pris oralement, les ginsenosides de type ppd sont principalement métabolisés par les bactéries (anaerobies) en ppd monoglucoside, 20-O-beta-D-glucopyranosyl-20(S)-protopanaxadiol (M1). Chez les humains, M1 est détecté dans le plasma à partir de 7 heures après la prise de ginsenosides de type ppd et dans les urines 12 heures après la prise. Ces découvertes indiquent que M1 est le métabolite final des  ginsenosides de type ppd.

M1 se rapporte à certains articles comme IH-901, et dans d’autres il est appelé composé K.

Panax ginseng, ginseng asiatique (racine)


Selon la médecine traditionnelle chinoise le Panax Ginseng favorise l’énergie Yang, améliore la circulation, augmente le remplacement du sang, revitalise et aide à récupérer lors d’un état de faiblesse après une maladie, et stimule le corps. Le Panax Ginseng est disponible sous deux formes:
– La forme appelée ginseng blanc est cultivée de 4 à 6 ans, puis est pelée et séchée pour réduire sa composition d’eau à 12% ou moins. Le ginseng blanc est séché à l’air libre, au soleil et contient moins de constituants thérapeutiques. Il est pensé que certains enzymes contenu dans la racine sont détruit lors du processus de séchage. Sécher la racine au soleil décolore la racine en une couleur blanc-jaunâtre.
– La forme appelée ginseng rouge est récoltée après 6 ans, elle n’est pas pelée mais traité à la vapeur, ce qui lui donne sa couleur rouge-brunâtre. On pense que la cuisson à la vapeur garde intacte sa composition biochimique et aussi évite de casser les ingrédients actifs. Les racines sont ensuite séchées.

Outre les ginsenoides, le Panax Ginseng contient plus de 250 composants, parmis eux on peut citer:
    Le ginseng a une composition unique dans la nature :

* Des ginsénosides (alcaloïdes qu’on ne trouve que dans le ginseng).
* Des acides aminés protéiques.
* Des vitamines : B1, B2, B3, B5, B6, B9, B12, C, E, Pro A.
* Des sels minéraux : calcium, magnésium, fer, cuivre, phosphore…
* Des oligo-éléments : germanium, sélénium, silicium …
* Des lipides (sous forme d’acides gras insaturés).
* Une huile essentielle.
* enzymes (amylase, invertase et phénolase)
* protides, glucides
* acide folique
* eau

Aucune autre plante médicinale sur notre planète Terre n’a la puissance du ginseng en matière de régénération et de revitalisation de l’organisme (équivalent dans le monde végétal de la gelée royale dans le monde animal).
Le ginseng est un extraordinaire tonique (au sens propre : qui sort vraiment de l’ordinaire) stimulant les fonctions vitales jusqu’à … prolonger cette vie si précieuse (c’est là le sens de son surnom premier : racine de longue vie).


Ginseng en vente en Corée

Ginseng Rouge


Ginseng rouge

Le ginseng Rouge (coréen=홍삼(hong-sam), chinois simplifié: 红蔘; chinois traditionnel: 紅蔘), est un Panax ginseng qui a été chauffé à la vapeur. Il est fréquemment mariné avec des décoctions d’herbe ce qui a pour résultat de le rendre extrêmement fragile. Cette version de ginseng est traditionnellement associé avec la fonction de stimulant sexuel et d’acroissement de l’énergie. Le ginseng rouge est toujours produit à partir de racines cultivées habituellement en Chine ou en Corée du Sud.

En 2002, une étude croisée en double aveugle des effets du ginseng rouge coréen sur l’impuissance on montré qu’il peut être une alternative efficace au traitement des troubles d’érection masculine.

Une étude montre que le ginseng rouge réduit les rechutes de cancer gastrique par rapport au groupe témoin.

Une autre étude des effets du ginseng sur des rats montrent que lorsque le ginseng blanc et le ginseng rouge réduisent le taux de cancer, les effets semblent plus fort sur le ginseng rouge.

Le falcarinol ((3S,9Z)-heptadeca-1,9-diene-4,6-diyn-3-ol) un alcool gras diyne à 17 carbones, a été isolé à partir de carottes et de ginseng rouge (mais le falcarinol est également présent dans le céleri, le persil, le panais et d’autres légumes), montre des propriétés anti-cancéreuse potentielles sur des cellules mammaire épithéliales primaires (cancer du sein). Les autres alcool gras acetyléniques dans le ginseng (panaxacol, panaxydol, panaxytriol) ont des propriétés antibiotiques.

Parmi les éléments composants le ginseng, on trouve de la saponine. C’est, entre autre, cet élément qui procure au ginseng ses propriétés multi-fonctionnelles. Selon l’origine du ginseng, la quantité de saponine contenue dans la racine diffère. Une entreprise coréenne, propose une comparaison des différents ginseng en fonction de cet élément :

* le ginseng rouge de Corée : 31% ;
* le ginseng blanc de Corée : 24% ;
* le ginseng de Chine : 15% ;
* le ginseng des États-Unis / Canada : 14% ;
* le ginseng du Japon : 8%.

Ginseng sauvage

Le ginseng sauvage est un ginseng qui n’a pas été planté ou cultivé domestiquement, mais plutôt celui qu ipousse naturellement et qui est récolté n’importe où là où il pousse. On considére qu’il est supérieur en qualité à de nombreux ginseng de ferme par diverses autorités, et il est montré qu’il contient des niveaux de ginsenosides bien supérieurs. Le ginseng sauvage toutefois est relativement rare et même mise en danger d’extinction à cause de la demande toujours plus importante pour ce produit ces récentes années, ce qui a conduit que les plants sauvages sont recherchés et récoltés plus rapidement que les nouveaux plants puissent pousser (cela prend une année pour que des racines de ginseng arrivent à maturité). Les ginseng sauvage peut être soit asiatique soit américain et peut être traité pour devenir du ginseng rouge.

Il y a des programmes de forêts pour faire pousser du ginseng américains dans le Maine, le Tennessee, en Virginie, en Caroline du Nord et dans Virginie de l’ouest.Et les United Plant Savers (un organisme sans but lucratif qui se consacre à la préservation des plantes médicinales indigènes en Amérique du Nord) encourage la plantation de forêt à ginseng et pour restaurer l’habitat naturel et pour enlever la pression que pèse sur le ginseng sauvage restant, et ils offrent à la fois des conseils et des sources de radicelle. Les plants issus de ces forêts ont une valeur et une qualité comparable à celles des ginseng sauvage pour un âge similaire.

Racine de ginseng alternatives

La plupart des plantes adaptogéniques sont parfois rapporté comme étant des ginseng, mais ils sont soit d’une famille différente soit d’un genre différent. Seul le Jiaogulan contient des composés  étroitement proche des ginsenoides, bien que les ginsenoides seuls ne déterminent pas l’efficacité des ginseng. Puisque chacune de ces plantes a des utilisations différents, il faudrait d’abord rechercher leur propriété avant de les utiliser.

* Gynostemma pentaphyllum (ginseng du sud, aussi connu comme Jiaogulan)
* Eleutherococcus senticosus (ginseng sibérien)
* Pseudostellaria heterophylla (ginseng de Prince)
* Withania somnifera (ginseng indien, appelé aussi Ashwagandha)
* Pfaffia paniculata (ginseng brésilien, appelé aussi Suma)
* Lepidium meyenii (ginseng péruvien, appelé aussi Maca)
* Oplopanax horridus (ginseng d’Alaska)

D’autres plantes qui sont appelé ginseng peuvent ne pas être adaptogènes (bien que le notoginseng soit dans le genre des Panax):

* Angelica sinensis (ginseng femelle, appelé aussi Dong Quai)
* Panax notoginseng (connu comme san qi, tian qi ou tien chi, ingrédient hémostatique du Yunnan Bai Yao)

Culture du Ginseng

La culture du ginseng est possible en France métropolitaine. Plante de sous bois (et non d’appartement !), le ginseng a besoin d’ombre naturelle (arbre, arbuste, mur…) ou artificielle (filet ombrière). Il aime les sols acides (pH de 6,3 à 6,8), légers (sableux ou humifères) pour y développer plus facilement sa racine. Mais pour le cultiver, il est préférable de le faire en bac rempli de bon terreau. À l’automne, il perd ses feuilles et tige et rentre en repos végétatif : à ce stade, il ne craint pas les gelées (jusqu’à -12 voire -15 °C). Il reprendra sa végétation à partir de son bourgeon terminal avec le réchauffement du printemps.


plantation de ginseng

source: http://en.wikipedia.org/wiki/Ginseng

Conclusion

L’article suivant montre donc qu’il existe une grande variété de ginseng, et beaucoup de plantes nommées ginseng et n’en étant pas. De plus la qualité des ginseng peut varier selon les origines, les familles, et la façon de le cultiver. Ainsi il est aisé de comprendre que les analyses et les recherches liées au ginseng peuvent prouver tout et son contraire. De plus, de par la préparation pour consommation, il est possible de trouver un peu de tout sous l’appelation ginseng… de produits contenant pratiquement pas de substances actives et ayant un effet placébo, aux produits beaucoup plus riches en substances actives et ayant un réel impact sur le corps. De ce fait il est difficile de croire et de juger l’efficacité d’un produit sur des tests ou des témoignages qui n’ont été fait que sur une petite partie de l’ensemble de tous les produits à base de ginseng existant sur le marché, voir sur une seul marque ou un seul type de produit (thés, gélules, …).
Quoi qu’il en soit, le vrai ginseng rouge coréen est cher, même en Corée! Mais il faut faire attention, la valeur d’un produit ne traduit pas forcément la qualité du produit, ni même l’authenticité. Même en Corée, un pot de ginseng de 30g coûte en moyenne 60 euros en date de mai 2009. Il existe même des produits comprenant du ginseng sauvage (à 10% seulement) que l’on peut trouver à 90 euros en moyenne. Mais encore une fois, le prix n’est pas révélateur de la qualité. Mais il faut savoir que le ginseng est cher… et qu’un produit à très bas prix ne contient pas ou peu de Ginseng, ou alors un Ginseng issu d’une autre variété que le Pax Ginseng ou que le Ginseng américain.

Mon avis

Dans un premier temps, il faut savoir en prenant un produits à base de ginseng (thé, gélules, …) que si les effets sont inexistants ça ne veut pas dire que le ginseng n’a pas d’effet, ça veut peut-être dire tout simplement qu’il est présent à des quantités insuffisantes et/ou que le ginseng n’est pas une plante de bonne qualité. Ensuite il convient de suivre un traitement sur un mois avec prise régulière.
Ayant eu la chance de me procurer et suivre une cure de ginseng rouge coréen d’excellente qualité (lorsqu’il est sous forme pure, le goût est révélateur), et selon les témoignages de mes proches qui  consomme ce produit les effets énergétique de ce produit sont édifiants. Pour ma part je ressens beaucoup moins de fatigue et j’ai beaucoup plus d’énergie tout au long de la journée. Je ressens vraiment une différence avant consommation et après.

autres informations (tests cliniques, recherches, …): http://www.herbmed.org/Herbs/Herb108.htm

  5 Responses to “人蔘 – Ginseng”

Comments (5)
  1. bonjour alors ou trouver le bon ginseng ? MERCI.

  2. J’ai une r à cine de ginseng de 40 ans d’âge.
    Possède-elle encore toute ses propriétés ?
    Merci de vos réponses
    BM

    • Bonjour,

      Je n’en sais absolument rien. Comme pour tout végétal, tout dépend de la façon dont elle a été conservée… un peu comme le thé Pu-Ehr qui est vieillit en cave pendant des décennies, et qui garde ses propriétés.

      Cordialement,
      Jack

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