Sep 162015
 

Après la visite de la veille à Shinjuku, je commence la journée par un petit tour à Asakusa. J’y suis matin et soir, donc de temps en temps, un petit shooting.

Un Niô, une boddhisattva gardienne. Les Niō (仁王) aussi appelés Kongō-rikishi (金剛力士) sont deux divinités gardiennes japonaises des temples bouddhiques installées de chaque côté de l’entrée principale mon (門, « porte »). Ils sont généralement en robe ou en armure et montrent une attitude menaçante. Ce sont des forces capables de chasser les mauvais esprits. Naraen (那羅延), celui qui a la bouche ouverte, illustre la puissance exprimée alors que celui qui est représenté avec la bouche fermée, Misshaku (密迹), symbolise la puissance latente.

Un élément qui rappelle que le Bouddhisme vient de l’Hindouisme…

Les waraji (japonais 草鞋) sont des sandales japonaises faites de corde de paille de riz. Elles sont composées d’une semelle et de lanières de corde, les lanières servant au laçage qui se fait autour de la cheville. Dans le Japon ancien, les waraji étaient les chaussures du peuple. Solidement arrimées au pied, séchant vite, elles permettaient de marcher dans les rizières. Du fait de leur faible coût et de leur solidité, elles étaient également appréciées par les moines bouddhistes ainsi que par les samouraïs qui avaient à parcourir de longues distances à pied. Il existait également des modèles destinés aux chevaux.

Les O-Waraji de la porte Hozomon font 4 mètres 50 et pèsent plus de 400 kilogrammes.

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