Mai 242008
 

La vengeance des quarante-sept Ronin (四十七士, Shi-jû Shichi-shi), aussi connu comme les quarante-sept samurai, la vendetta Akô, ou l’incident Genroku Akô (元禄赤穂事件, Genroku akô jiken), prit place au Japon au début du dix-huitième siècle. L’histoire est véridique, et a été décrite par un chercheur japonais renommé comme une « légende nationale » du pays. Elle raconte le cas le plus célèbre impliquant le code d’honneur des samurai, le bushidô.
 
C’est l’histoire d’un groupe de samurai laissé sans-chef (donc devenant des ronin) après que leur daimyo (seigneur féodal) fut obligé à commettre le seppuku (suicide rituel) pour avoir aggressé un membre de la court nommé Kira Yoshinaka, dont le titre était Kôzuke no Suke. Les ronin vengèrent l’honneur de leur maitre après avoir patiemment attendu et plannifié sur plusieurs années de tuer Kira. En retour, les ronin se contraignirent eux-même de commettre le suicide rituel seppuku – tel qu’ils avaient déjà su qu’il en serait ainsi – pour avoir commit le crime d’assassinat d’un haut daimyo.Avec de petit embellissement, cette histoire vraie fut popularisée dans la culture japonaise comme emblème de loyauté, de sacrifice, de persistence et d’honneur que toute bonne personne devrait préserver dans sa vie de tous les jours. La popularité de presque tous les conte mythique fut seulement accéléré par la modernisation prapide durant l’ère Meiji de l’histoire japonaise, alors que de nombreuses personnes au Japon  aspiraient pour un retour à leurs racines culturelles.
 
Bien que les sources diffèrent sur certains détails, la version donnée ci-dessous a été soigneusement assemblée à partir d’une grande échelle de sources historiques, incluant quelques témoignages sur divers morceaux de cette histoire.
 
Les fictions sur ces évènements sont connus sous le nom de Chûshingura. L’histoire a été popularisé dans de nombreuses pièces incluant les bunraku et les kabuki; à cause des lois de censures du shogunat durant l’ère Genroku qui interdisait de faire la description d’évènement actuels, les noms ont été changés. Bien que la version donnée par les dramaturges puisse être devenu acceptable d’un point de vue historique par certains, le Chûshingura fut écrit quelques cinquante ans après les faits; et de nombreux écrits hisoriques à propos des évènements actuels qui dataient d’avant le Chûshingura ont survécus. La popularité du récit est très importante, encore aujourd’hui. Avec dix productions différentes télévisées entre les années 1997 et 2007 seules, le Chûshingura s’est classé parmis les plus familières de toutes les histoires au Japon.
 
Les lois de censures du bakufu se relachèrent quelques soixante-quinze années, lorsque le japanologue Isaac Titsingh enregistra pour la première fois l’histoire des quarante-sept ronin comme l’un des évènements les plus significatifs de l’ère Genroku.
 
L’histoire des quarante-sept samurai
 
 En 1701 (année du calendrier occidental), deux daimyo, Asano Takumi-no-kami Naganori, le jeune daimyo du domaine Akô (un petit fief dans la partie ouest d’Honshû), et le seigneur Kamei du domaine de Tsuwano, furent ordonnés d’arranger la préparation d’une réception pour les envoyés de l’empereur à Edo, durant leur service Sankin Kôtai au Shogun.
 
Ces noms de daimyo ne sont pas une fiction, et il n’y a aucun doute que le fait que quelque chose s’est passé l’année 14 de l’ère Genroku le 14ème jour du 3ème mois (元禄十四年三月十四日, jeudi 21 avril 1701). Ce qui est communément appelé « l’incident Akô » était nu évènement actuel et véridique.
 
Sur plusieurs années, la version des évènements raconté par A. B. Mitford dans « Contes du Japon Ancien » était considéré comme officielle et définitive. La séquence des évènements et les personnages dans la narration étaient représentés pour un public large et populaire d’occidentaux. Mitford invitait les lecteurs à interpréter son histoire des quarante-sept samurai comme historiquement précise et exacte; et alors que sa version du conte était considéré comme un travail standard depuis longtemps, certains points de l’histoire sont maintenant remis en question. Quoiqu’il en soit, même avec des défauts vraisemblables, le travail de Mitford reste un point de départ conventionnel pour toute étude plus approfondie.
 
Que cela soit en tant que récit littéraire ou d’affirmation de véracité ethnographique, Mitford explique:
 
    Au milieu d’un nid d’arbres vénérables à Takanawa, un faubourg de Yedo, se cache Sengakuji, ou le temple de la colline du printemps, reconnu en long et en large à travers tout le pays pour son cimetierre, qui contient les tombes des quarante-sept Rônins, célèbres dans l’histoire japonaise, héros de drames japonais, le conte de ceux dont je suis sur le point de transcrire les actes.
    – Mitford, A. B.
 
Mitford ajouta en annexe ce qu’il expliquait étant des traductions de documents de Sengakuji que l’auteur avait examiné personnellement. Ils furent offerts comme « preuve » authentifiant les faits de base de l’histoire. Ces documents étaient:
   1. … les reçus donné par les domestiques du fils de Kôtsuke no Suke en échange de la tête du père de leur seigneur, que le prêtre restitua à la famille.
   2. … un document explicatif de leur conduite, une copie de celui-ci fut trouvé sur la personne de chacun des quarante-huit hommes, datant du 12ème mois de la 15ème année de Genroku.
   3. … un papier que les quarante-sept Ronins laissèrent sur la tombe de leur maître, accompagné de la tête de Kira Kôtsuke no Suke.  
 
(Voir « les contes de l’Ancien Japon » pour la version largement connue, maintenant pour sa narration fictive significative)
 
Génèse d’une tragédie


Chateau Akô
 
Asano et Kamei eurent l’obligation de reçevoir l’instruction dans l’étiquette shogunale nécessaire de la part de Kira Kozuke-no-Suke Yoshinaka, un officiel puissant d’Edo dans la hiérarchie du Shogunat de Tokugawa Tsunayoshi. Kira devint en colère contre eux, censément à cause soit de la petitesse des cadeaux qui lui furent offert (pour la compensation du temps et de l’honneur qu’un tel instructeur leur accordait), soit ils ne lui avaient pas offert le pot-de-vin qu’il désirait. D’autres sources expliquent qu’il était un individu, d’une nature rude et arrogante, ou qu’il était corrompu, ce qui offensa Asano, un confucien à la morale rigide. Indépendamment de si et comment Kira les traita médiocrement, les insulta ou échoua à les préparer à remplir leurs devoirs spécifiques du bakufu, l’offense avait été prise.
 
Alors qu’Asano traita cela stoïquement, Kamei devint enragé, et se préapra à tuer Kira pour se venger des insultes.
Malgré tout, les vifs d’esprit chanceliers de Kamei évitèrent le désastre pour leur seigneur et leur clan (car tous auraient été punis si Kamei avait tué Kira) en donnant calmement à Kira un gros pot-de-vin conséquent; Kira à partir de là traita Kamei gentillement, ce qui calma la colère de ce dernier.
 
Par contre, Kira continua à traiter Asano durement, parce qu’il était furieux que ce dernier ne prit pas exemple sur son compagnon; Kira le railla et l’humilia en publique. Finallement Kira insulta Asano, en l’appelant paysan brutal sans manière, et il ne fut plus possible pour Asano de se contenir plus longtemps. Au Matsu no ôrôka, le grand corridor principal qui interconnectait les différentes parties de la résidence du shogun, il perdit contenance et attaqua Kira avec son wakizashi, mais ne le blessa juste au visage lors de la première attaque; sa seconde attaque le manqua et touche un pilier. Les gardes les séparèrent rapidement.
 
La blessure de Kira était sérieuse, mais l’attaque d’un officiel du shogun à l’intérieur des murs de la résidence du Shogun était une grave offence. Toute forme de violence, même sortir une épée du fourreau, était complètement interdit au chateau d’Edo. Le daimyo d’Akô avait sortir son wakizashi de son fourreau à l’intérieur du chateau d’Edo, et pour cette offense, il fut ordonné de se suicider en commettant le seppuku. (D’autres sources donnent une version différentes, expliquant que le crime d’Asano avait été d’endommager une porte coulissante doré de célébration lorsqu’il lança son wakizashi à Kira.) Les biens d’Asano ainsi que ses Terre furent confisqués après sa mort, sa famille fut ruinée et ses serviteurs devinrent des ronin.
 

Asano se faisant seppuku

Cette nouvelle fut transportée à ôishi Kuranosuke Yoshio, le conseiller principal d’Asano, qui prit les commandes et éloigna la famille d’Asano, avant de suivre les ordres du bakufu et de soumettre le chateau aux agents du gouvernement.
 
Les ronin préparent leur vengeance
 
 Sur les plus de trois cents hommes d’Asano, quarante sept (certaines sources disent qu’il s’agit en fait de cinquante, à l’origine)  -et spécialement leur chef oîshi- refusent de laisser leur maitre invengé, même si la vengeance a été interdite pour ce cas. ils se regroupèrent, et prétèrent un serment secret de venger leur maître en tuant Kira, même s’ils savaient qu’ils seront sévèrement punis pour faire cela.
 
Toutefois, Kira était très bien gardé, et sa résidence suffisament fortifiée pour prévenir ce genre d’évènement. Ils furent convaincu qu’il était nécessaire de le mettre en dehors de ses gardes pour qu’ils puissent réussir. Afin d’éteindre les suspiçions de Kira et des autres autorités du shogunat, ils se dispersèrent et devinrent des marchants ou des moines.
 
Ôishi lui-même prit résidence à Kyoto, et commença à fréquenter des maisons closes et des tavernes, comme s’il n’y avait rien dans son esprit autre que la vengeance. Kira continuait à avoir peur d’une embuscade ou un piège et envoya des espions pour l’informer de ce que devenaient les anciens serviteurs de Asano.

Un jour, comme Ôishi retournait saoûl chez lui d’une beuverie, il tomba dans la rue et s’endormit, et tous les passants se mirent à se moquer de lui. Un homme de Satsuma, passant par là, se mis en colère en voyant le comportement de Ôishi, il lui reprocha son comportement de débauche et de dépravation actuel, loin du comportement d’un samurai digne de ce nom, il lui reprocha sa manque de courage pour venger son maitre. L’homme de Satsuma le tourmenta, l’insulta, le frappa de coup de pieds au visage (ne serait que toucher au visage d’un samurai était une grande insulte, alors le frapper au visage…), et lui cracha dessus.

Peut de temps après, Ôishi retourna auprès de sa loyale femme (dont il était marié depuis 20 ans) et divorça afin qu’elle ne soit pas impliqu » dans ce qu’il allait entreprendre et qu’elle ne fusse pas inquiétée par les conséquences de ses actes. Il l’envoya chez ses parents au loin accompagnée de leur deux plus jeunes enfants. Pour l’ainé, Chikara, il lui donna le choix de rester et combattre ou partir. Il décida de rester avec son père.

Ôishi commença à agire bizarrement, et à l’encontre de l’image correcte du samurai. Il fréquentait les maisons de geisha, se saoulait la nuit et agissait obsènement en public. Plus tard, les hommes d’Ôishi lui achetèrent une geisha, dans l’espoir de le calmer. Mais tout ceci était une ruse pour se débarasser des espions qui suivaient ôishi.

Les agents de Kira lui rapportèrent absolument tout cela, ce qui le convainquit qu’il était sauf et hors de danger de la part des employés d’Asano, qui devaient être de très mauvais samurai puisqu’ils n’avaient pas eu le courage de venger leur maitre, après un an et demi. Avec le soulagement de les savoir inoffensifs, et le manque de d’argents de sa « retraite »; il baissa donc ses garde.
 
Les autres fidèles ronin se réunirent alors à Edo, et dans leur rôle de travailleurs et de marchands, accédèrent à  la maison de Kira, devinrent familiers avec les lieux et les positions des différentes pièces ainsi qu’avec les  différentes personnes qui s’y trouvaient. Un des serviteurs d’Asano (Kinemon Kanehide Okano) alla même plus loin en  épousant la fille de l’architecte qui construisit l’édifice pour en avoir les plans. Tout ceci fut rapporté à  Ôishi. D’autres rassemblèrent des armes et les transportèrent secrètement à Edo, une autre offense.


L’attaque

Deux ans après, lorsqu’Ôishi fut convaincu que Kira n’était vraiment plus sur ses gardes, et que tout était prêt,  il partit de Kyoto, évitant les espions qui l’observaient, et ainsi toute la bande se rassembla dans un endroit  secretà Edo, et renouvelèrent leur serment.
l’attaque

L’an 15 de Genroku, lors du 26ème jour du 10ème mois (元禄十五年十月二十六日, jeudi 14 décembre 1702), tôt le matin durant  une tempête de neige, Ôishi et les ronin attaquèrent le Manoir de Kira Yoshinaka à Edo. Selon un plan d’attaque  clairement établit, ils se séparèrent en deux groupent, et attaquèrent, armés d’épées et d’arcs. Un groupe, dirigé  par Ôishi, s’occupa d’attaquer la porte principale; l’autre, dirigé par son fils, Ôishi Chikara, s’occupa  d’attaquer la maison par la porte de derrière. Un tambour devait signifier l’attaque simultanée, alors qu’un  sifflement, le signal de la mort de Kira.

Une fois Kira mort, ils avaient plannifiés de couper sa tête et de la mettre en offrande sur la tombe de leur  maitre. Ils avaient aussi prévu ensuite de se rendre et d’attendre leur sentence de mort. Tout ceci fut confirmé  lors d’un diner final, durant lequel Ôishi leur demanda de bien faire attention et d’épargner les femmes, les  enfants et les autres personnes innocentes. Le code du Bushido ne requiert pas d’avoir de la pitié pour les  non-combattants, mais il ne l’interdit pas non plus.

Ôishi avait quatre homme qui escaladèrent la cloture et entrèrent dans la loge du portier, capturant et attachant  les gardes qui s’y trouvaient. Il envoya un message à toutes les maisons environnantes pour expliquer qu’ils  n’étaient pas des voleurs, mais seulement  des serviteurs qui venaient venger la mort de leur maitre, et de ce fait  il n’aurait aucun tort venant des voisins: ils étaient parfaitement en sécurité pour agir. Les voisins qui  détestaient Kira, furent soulagés et ne firent rien qui puisse géner les ronin.

Après avoir posté des archers (certains sur le toit), et pour éviter que les gardes de la maison (qui n’étaient pas  encore réveillés) soient envoyés en renfort, Ôishi sonné le tambour pour lancer l’attaque. Dix des serviteurs de  Kira rejoignirent le groupe qui attaquait la maison de la porte principale, mais le groupe de Ôishi Chikara purent  ainsi pénétrer dans la maison.

Kira, terrorisé, trouva refuge  dans une armoire de la veranda, en compagnie de sa femme et de ses servantes. Le  reste de ses serviteurs, qui dormaient dans des barraquements à l’extérieur, tentèrent de rentrer dans la maison  pour le sauver. Après avoir défait les défenseurs de la porte principale, les deux groupes du père et du fils se  rejoignirent et combattirent les serviteurs qui entraient. Les derniers, voyant qu’ils étaient sur le point de se  faire battre, essayèrent d’envoyer des gens pour chercher de l’aide, mais leurs messagers furent éliminés par les  archers postés dans ce but.

Plus tard, après quelques échauffourrées mineures, les derniers serviteurs de Kira furent maitrisés; une action au  cours de laquelle 16 hommes de Kira furent tués et 22 blessés, comprenant le petit-fils de Kira. De Kira il n’y  avait malheureusement pas de signe. Ils cherchèrent partout dans la maison, mais ne trouvèrent que des femmes en  pleur avec des enfants. Ils commencèrent à désespérer, mais Ôishi inspecta le lit de Kira, qui était toujours  chaud, il sut alors que Kira n’était pas loin.

La mort de Kira

Une nouvelle recherche permit de découvrir une entrée secrète derrière un parchemin large donnant sur une cour; la  cour comportait un petit batiment pour entreposer la charbon et le bois pour le feu,  dans lequel deux autres  employées en arme se cachaient. Ils furent rapidement maitrisés et tués. Une recherche dans le batiment permit de  découvrir un homme qui s’y cachait; armé d’une dague il attaque et fut facilement désarmé.

Il refuse de dire qui il était, mais les ronin qui l’avaient découvert étaient sur qu’il s’agissait de Kira, et  sifflèrent. Les ronin se rassemblèrent tous, et Ôishi, avec une lanterne, identifia Kira, avec comme preuve finale,  la cicatrice qu’il avait au visage faite par l’attaque d’Asano.

A ce moment, Ôishi s’agenouilla devant Kira, par respect et considération dûe au haut rang de Kira, et d’adressa à  lui respectueusement, lui disant qu’ils étaient des serviteurs d’Asano venu venger leur maitre comme tout bon  samurai devait le faire, et il invita Kira à mourir comme un vrai samurai le devrait, en se suicidant par l’acte  rituel seppuku. Ôishi lui indiqua qu’il le seconderait personnellement (en lui coupant la tête au moment adéquat),  et lui offrit même le même tanto qu’Asano avait utilisé pour se faire seppuku.

Pourtant, quelque soit la façon dont ils le traitèrent, Kira était recroquevillé, sans voix et tremblant. A la fin,  voyant que c’était inutile de demander, Ôishi ordonna aux ronin de l’agenouiller et le tua en lui coupant la tête  avec la nuit du 26ème jour du 10ème moi de la 15ème année de l’ère Genroku (jeudi 14 décembre 1702).

Il éteignirent ensuite toutes les lampes de la maison (pour éviter d’y mettre le feu, et ainsi de voir le feu se  propager jusqu’aux maisons du voisinage), et partirent, en emportant la tête de Kira.

Un des ronin, l’ashigaru Tersaka Kichiemon, fut ordonné de voyager jusqu’à Akô et de les informer que leur  vengeance avait été effectuée. (En fait le rôle de Kichiemon comme messager est la version la plus largement  acceptée de l’histoire, d’autres contes raconte que Kichiemon s’est enfuit avant ou après la bataille, ou qu’on lui  a ordonné de partir avant que les ronin retournent là-bas).

Les conséquences

Alors que le jour commençait à poindre, ils apportèrent rapidement la tête de Kira au temple Sengaku-ji, causant un  grand remu-ménage au passage. L’histoire se répandit aux alentours et tout le monde sur leur passage les encouragea  et leur offrit des rafraichissements.


Les rônin apportant la tête de Kira sur la tombe d’Asano

En arrivant au temple, les quarante six ronin lavèrent et nettoyèrent la tête de Kira dans un puit avant de la  déposer en compagnie du tanto fatal, devant la tombe d’Asano. Ils offrirent ensuite des prières au temple et firent  don à l’abbé du temple de tout l’argent qu’ils possédaient et qui leur restait, lui demandant de les enterrer  décemment et diggnement et de prier pour eux. Puis ils se rendirent; le groupe fut séparé en quatre et placé sous  la garde de quatre différents daimyo.

Pendant ce temps, deux amis de Kira vinrent récupérer sa tête au temps pour l’enterrement; le temple possède  toujours le reçu pour la tête original, que les amis et le prêtres qui s’occupa de ça signèrent tous.

Les officiels du Shogun furent devant un dilemne/ Les samurai avaient suivi les préceptes du bushido en vengeant la  mort de leur maitre; mais il avaient aussi défiés l’autorité du shogunat en exerçant leur vengeance, ce qui était  prohibé. De plus, le Shogun reçu un grand nombre de pétitions de la part de la population admirative du  comportement des ronin. Tel qu’il fut prévisible, les ronin furent condamnés à mort; mais le Shogun résolu le  dilemne en leur ordonnant une mort honorable par le seppuku rituel au lieu de les éxécuter comme de vulgaires  criminels. Il est connu que chacun des assaillants finit sa vie de cette façon rituelle.

Chacun des quarante-six ronon se suicida en l’an 15 de Genroku, le 19ème jour du 12ème mois (?????????, dimanche 4  février 1703). Ce qui est la cause d’une nombre considérable de confusion depuis, puisque les gens se réfèrent au  « quarante six ronin »; ce qui se réfère au groupe condamné à mort par le shogun, le groupe participant à l’attaque  était de quarante sept actuellement. Le quarante-septième ronin revint de sa mission et fut pardonné par le Shogun  (certaines histoires disent que c’était à cause de son extrême jeunesse). Il vécu jusqu’à l’âge de soixante-dix  huit ans, et fut enterré avec ses compagnons d’armes. Les assaillants qui se tuèrent par seppuku furent enterrés  dans le sol de Sengaku-ji devant la tombe de leur maitre.

Les habits et les armes qu’ils portaient alors furent préservé dans le temple jusqu’à aujourd’hui, en compagnie du  tambour et du sifflet; les armures furent toutes faites à la main, afin d’éviter d’éveiller des suspiçion en les  achetant.

Les tombes devinrent un endroit de culture et de grande dévotion, et les gens affluent là pour prier. Les tombes de  ce temple furent visitées par un très grand nombre de personnes à travers les ans depuis l’ére Genroku. Un de ceux  qui vint fut un homme de Satsuma, celui qui s’était moqué de Ôishi et lui avait craché dessus lorsqu’Ôishi était  ivre. S’adressant à la tombe, il implora pour le pardon de ses action, et pour n’avoir pas pensé que Ôishi était un  vrai samurai. Puis il mit fin à ses jours et fut enterré à côté des tombes des ronins.


tombe des 47 rônin au temple sengakuji

Réabilitation de la seigneurerie du clan d’Asano

Bien que cet acte ait été vu comme un acte de loyauté, il avait aussi un deuxième but, la réabilitation de la  seigneurerie d’Asano ainsi que trouver un maitre à servir pour leur autres compagnons samurai. Une centaine de  samurai qui servait sous Asano se sont retrouvés sans emploi et de nombreux furent incapable de retrouver un emploi  du fait qu’ils servaient une famille tombée en disgrâce. De nombreux samurai vivaient comme fermier ou artisan afin  d’avoir un revenu. Les actes des 47 ronins lavèrent leur nom et nombreux parmis les samurai sans emploi finirent  par retrouver un emploi peu de temps après que les ronin aient été condamnés à une mort honorable.

Asano Daigaku Nagahiro, le plus jeune frère et héritier de Takuminokami, fut autorisé par le shogunat Tokugawa à  rétablire son nom, bien que son territoire fut réduit à un dixième de ce qu’il était à l’origine.

Critique

Les ronin passèrent une année à attendre pour « le bon moment » pour leur vengeance. C’était Yamamoto Tsunetomo,  l’auteur de l’Hagakure, qui posa la fameuse question: « Que ce serait-il passé, si, neuf mois après la mort d’Asano,  Kira avait décédé de maladie? » Question à laquelle la réponse logique était: alors les quarante-sept ronin aurait  perdu leur unique chance de venger leur maitre. Même s’ils avaient tous clamé que leur comportement dissipé était  juste une diversion, qu’avec un petit peu plus de temps ils auraient été prêt pour la vengeance, qui les aurait  cru? On se rappelerait alors d’eux pour toujours comme des lâches, des saoulards apportant une honte éternelle sur  le nom du Clan Asano. La correcte chose à faire pour les hommes d’Asano, écrivit Yamamoto Tsunetomo, selon le  bushido, aurait été d’attaquer Kira et ses hommes immédiatement après la mort d’Asano. Les ronin aurait peut-être  dû à souffrir d’une défaite, comme Kira était prêt pour une attaque à ce moment – mais c’était important. Ôishi, à  partir de sa vision du Bushido, était trop obsédé par la victoire. Son plan alambiqué fut conçu avec le seul but  d’être absolument certain qu’ils n’échoueront pas dans leur tentative d’assassinat de Kira, ce qui n’est pas  vraiment le bon comportement d’un samurai: le plus important n’était pas la mort de Kira, mais pour les anciens  samurai d’Asano de montrer un courage et une détermination sans faille dans un assaut total de la maison de Kira,  et ainsi gagner un honneur éternel pour leur maitre décédé. Même s’ils avaient échoués et n’avaient pu tuer Kira, même s’ils avaient tous péri, cela n’aurait pas eu d’importance, puisque la victoire ou la défaite n’ont pas d’importance selon le bushido. En attendant une année entière ils ont amélioré leurs chances de réussite, mais ont risqué de déshonorer le nom de leur clan, le pire péché que peut commettre un samurai. C’est la raison pour laquelle Yamamoto Tsunetomo et d’autres, expliquent que le conte des quarante-sept rônin est une jolie histoire de vengeance, mais n’est en aucun cas une histoire de bushido.


tombe de Ôishi

Les Quarante-Sept rônin dans les arts

La tragédie des 47 rônin est un des thèmes les plus populaires dans les arts japonais, et a même commencé à faire leur chemin dans les arts occidentaux.

Immédiatement après l’évènement, il y a eu des sentiments partagés parmi les lettrés et les artistes sur le fait qu’une telle vengeance fut appropriée ou pas – beaucoup tombèrent d’accord sur le fait que, selon les dernières volontés de leur maitre, les quarante-sept avaient eu raison d’agir, mais restaient indécis sur le fait qu’un tel désir de vengeance était justifié. Le temps passant, pourtant, l’histoire devint un symbole, non de bushido, comme les quarante-sept peuvent être compris pour en manquer sérieusement, mais de loyauté à leur maitre, et plus tard de loyauté à l’empereur. Une fois que cela arriva, l’évènement fleurit en sujet de drame, d’histoire et d’arts visuels.

Pièces

Les incidents inspirèrent immédiatement une succession de pièces kabuki et bunraku; la première, La Nuit de l’Attaque au Crépuscule par le Soga apparu seulement deux semaines après la mort des rônin. Il fut interrompu par les autorités, mais de nombreux autres suivirent, au début spécialement à Ôsaka et Kyoto, plus loin que la capitale. Certaines se déroulèrent même aussi loin que Manille et pour répandre l’histoire dans le reste de l’Asie.

Le plus célèbre d’entre eux était une pièce de marionnette bunraku appelé Kanadehon Chûshingura (maintenant simplement appelé Chûshingura, ou « un Trésor de Serviteurs Loyaux »), écrit en 1748 par Takeda Izumo et deux associés; il fut par la suite adapté en pièce kabuki, qui est toujours une des pièces les plus célèbres au Japon.

Dans la pièce, pour éviter l’attention des censures, les évènements sont transferés dans un passé distant, au 14ème siècle, durant le régne du Shogun Ashikaga Takauji. Asano devint Enya Hangan Takasada, Kira devint Ko no Moronao et Ôishi plutôt transparent devint Ôboshi Yuranosuke Yoshi; les noms du reste des rônin fut déguisé à divers degrés. La pièce contient un grand nombre de points qui ne reflètent pas l’histoire réelle: Moronao qui essaye de séduire la femme de Enya et un des rônin meurt avant l’attaque à cause d’un conflit entre la famille et la layauté de guerrier (une autre cause de confusion possible entre quarante-six et quarante-sept).


plan des tombes des 47 ronin au temple sengakuji

Chûshingura

Le Chûshingura (忠臣蔵) est une fiction représentant la vengeance par quarante-sept rônin de la mort de leur maitre, Asano Naganori. Incluant le très ancien Kanadehon Chûshingura (仮名手本忠臣蔵), l’histoire est compté dans des pièces de théatre, du kabuki, du bunraku, des films, des nouvelles, des séries télévisées, des émissions de télés, des jeux, et bien d’autres médias. Avec dix productions télévisées différentes entre les années 1997 – 2007 seules, le Chûshingura est parmi les histoires les plus familières et les plus célèbres au Japon.

Les Evènements Historiques

La base historique pour le récit commence en 1701. Le shogun Tokugawa Tsunayoshi a placé Asano Takumi-no-kami Naganori, le daimyô d’Akô, responsable d’une réception des délégués de la cour impériale à Kyoto. Il a également nommé le responsable du protocole (kôke) Kira Kôzuke-no-suke Yoshinaka pour instruire Asano dans la façon dont se déroulent les cérémonies. Le jour de la réception, au château d’Edo, Asano dégaina son épée courte et essaya de tuer Kira. Ses raisons ne sont pas connues, mais beaucoup de témoignages expliquent qu’il y aurait une relation avec des insultes proférées. Pour ceci, il a été condamné à commettre le seppuku, mais Kira n’a pas été puni. Le shogunat confisqua les terres d’Asano (le domaine d’Akô) et renvoya les samouraïs qui le servait, faisant d’eux des rônin.

Presque deux ans après, Ôishi Kuranosuke Yoshio, qui avait été un des samouraïs de haut rangs au service d’Asano, mena un groupe de quarante-six/quarante-sept rônin (certain décomptent la participation d’un ronin pour différentes raisons.) Ils pénétrèrent dans le manoir de Kira à Edo, le capturèrent et l’exécutèrent, et étendirent sa tête à la tombe d’Asano. Ensuite ils se sont rendus aux autorités, et ont été condamnées à commettre le seppuku, qu’ils ont tous fait le même jour de la même année(selon le calendrier japonais). Ôishi est le protagoniste dans la plupart des fictions romancées de ce qui est connu comme l’incident d’Akô, ou, sous sa forme romancée, le Trésor de Serviteurs Fidèles (Chûshingura).

En 1822, le compte le plus ancien connu de l’incident d’Akô en occident a été édité par le livre posthume de Isaac Titsingh’ ; Illustrations du Japon.


Bunraku

La pièce de marionnettes basée sur cette histoire a été nommée Kanadehon Chûshingura et écrit par Takeda Izumo II, Miyoshi Shôraku et Namiki Senryû. Elle a été exécutée la première fois en août 1748 au théâtre de Takemoto-za dans la zone de divertissement de Dôtonbori à Osaka, et une adaptation presque identique en kabuki est apparue plus tard la même année. Le titre signifie le « Livre de pratique des kana Trésor de serviteurs loyaux ». L’aspect du « Livre de pratique des kana » se rapporte à la coïncidence que le nombre de rônin équivaut au nombre de kana, et la pièce présente chaque rônin par un kana permettant de l’identifier. Les quarante-sept rônin étaient les fidèles serviteurs d’Asano ; le titre les compare à un entrepôt rempli de trésors. Pour éviter la censure, les auteurs ont placé l’action dans la période du Taiheiki (quelques siècles plus tôt), changeant les noms des principaux acteurs. La pièce est exécutée chaque année dans les versions de bunraku et de kabuki, bien que le plus souvent ce soit seulement quelques actes choisis qui sont exécutés et non le travail entier.

Kabuki

Les sections suivantes sont des traductions de reproductions autorisées du livre « Un guide de la Scène Japonaise » par Ronald Cavaye, Paul Griffith et Akihiko Senda, édité par Kodansha International, Japon:

Kanadehon Chûshingura (« le trésor de serviteurs fidèles ») est basé sur un incident réel qui a eu lieu entre 1701 et 1703. Pour éviter la censure du shogunat, les auteurs ont placé la pièce durant la période Muromachi quelques siècles auparavant (1333-1568) et les noms des personnages ont été changés. L’histoire centrale concerne le daimyô Enya Hangan, qui est condamné pour avoir sorti son épée et frappé un seigneur de plus haut rang, Kô no Moronô. Dégainer son épée dans le palais du shogoun était une offense capitale et ainsi Hangan fut condamné à commettre le seppuku, ou le suicide rituel par éviscération. La cérémonie est effectuée avec une grande formalité et, dans un dernier souffle, il fait clairement comprendre à son serviteurs en chef, Ôboshi Yuranosuke, qu’il souhaite être vengé de Moronô. Quarante-sept des samurai de Hangan maintenant sans maitre ou rônin attendent leur heure. Yuranosuke en particulier, feind de s’adonner à une vie de débauche dans les quarts de plaisir de Gion à Kyoto, afin de sortir l’ennemi de sa garde. En fait, ils font des préparations furtives mais méticuleuses, et au coeur de l’hiver, donnent l’assaut au manoir d’Edo de Moronô et le tuent. Conscients, cependant, que cet vengeance est elle-même une offense, les serviteurs portent la tête de Moronô sur la tombe de leur seigneur au temple de Sengaku-ji à Edo, où ils exécutent tous le seppuku.

Acte I, Tsurugaoka kabuto aratame  (« Le Choix des Casques à l’Eglise d’Hachiman »). Cette pièce a une ouverture unique, dans laquelle le rideau est ouvert tiré lentement pendant plusieurs minutes, accompagnées de quarante-sept battements individuels du ki, un pour chacun du rônin héroïque. Graduellement, les acteurs se révèlent devant l’église d’Hachiman à Kamakura effondrés comme des marionnettes sans vie. Pendant que narrateur gidayû prononce le nom de chaque personnage, il revient à la vie. La nature mauvaise du seigneur Moronô est immédiatement démontrée par ses robes longues et noires et la pose mie furieuse qu’il lorsque son nom est annoncé (La pose mie, ??? ou ??, prononcé ‘mi-é’), est une puissante et émotionnelle pose exécutée par un acteur, qui se fige alors pendant un moment, et est un élément distinctif d’une représentation de aragoto kabuki. Mie signifie ‘apparance’ ou ‘visible’ en japonais, et un des principaux but de cette formule et de porter l’attention  sur un élément particulièrement important ou d’une partie percutente de la représentation. Elle a pour objectif de montrer l’émotion d’un personnage à son paroxysme, et peut souvent être une pose très percutente. Les yeux de l’acteurs sont ouverts aussi grand que possible; si le personnage semble agité ou furieux, l’acteur croisera ses yeux. En japonais, la pose mie est dite pour être « coupée » par l’acteur (見得を切る, mie wo kiru). Il est hostile aux seigneurs plus jeunes et inexpérimentés. Ils se sont tous réunis pour trouver et présenter un casque spécial au temple et c’est l’épouse de Hangan, Kaoyo, qui doit l’identifier. Quand la cérémonie est finie et il est par la suite laissé seul avec Kaoyo, Moronô lui fait des avances amoureuses mais elle les rejette toutes.

Acte II (rarement exécuté)

Acte III, Scène 2, Matsu no Rôka ( » le couloir de pin dans le palais du shogun « ). Ceci est la scène qui scelle le destin de Hangan. Offensé par les refus de Kaoyo, Moronô lance des insultes à Hangan, l’accusant d’incompétence et d’être en retard pour ses fonctions. Hangan, dit-il, est comme un petit poisson : il est confiné dans les endroits sûrs d’un puit (son propre petit domaine), mais mets le dans un grand fleuve (le manoir du shogoun dans la capitale) et il se cogne rapidement le nez le pilier d’un pont et meurt. Incapable de soutenir les insultes plus longuement, Hangan frappe Moronô mais, à sa contrariété éternelle, il est retenu par son serviteur Kakogawa Honzô qui l’empêche de tuer Moronô.

Acte IV, Scène 1, Enya yakata no ba ( » Seppuku d’Enya Hangan « ). Hangan est ordonné de commettre le seppuku et son château est confisqué. Le point culminant émotionnel de cette scène est la mort de Hangan. Les préparations pour la cérémonie sont élaborés et formels. Il doit se tuer sur deux nattes de tatami retournées qui sont recouvertes de tissu blanc et ont de petits vases d’anis placés aux quatre coins. Les détails du seppuku ont été strictement établis: la coupe initiale est sous la côte flottante gauche, la lame est ensuite déplacé vers la droite et, en conclusion, une petite coupe ascendante est faite avant de retirer la lame. Hangan retarde l’acte tant qu’il peut, cependant, car il est impatient et désireux d’avoir un dernier mot avec son serviteur en chef, Yuranosuke. Au dernier moment, Yuranosuke se précipite dans la pièce pour entendre le souhait de son seigneur mourant de se venger de Moronô. Hangan est laissé pour s’expédier lui-même dans l’autre moden en coupant sa propre veine jugulaire.

Acte IV, Scène 2, Uramon ( » la porte arrière du manoir « ). La nuit est tombée et Yuranosuke, laissé seul, offre un adieu triste à leur manoir. Il tient le poignard sanglant avec lequel son seigneur s’est tué et le lèche comme serment pour satisfaire le souhait de vengeance de son seigneur. Le rideau se ferme et un seul joueur de shamisen entre au côté de la scène, accompagnant la sortie désolée de Yuranosuke le long du hanamichi.

Entracte, Michiyuki tabiji no hanamuko (Ochiudo) (“Les Fugitifs”). Ce michiyuki ou  » voyage-dansant » a été ajouté à la pièce en 1833 et est très souvent exécuté séparément. La danse dépeint les amoureux Okaru et Kanpei voyageant vers la maison des parents d’Okaru dans le pays après la mort de Hangan. Kanpei était le serviteur qui a accompagné Hangan au manoir du shogun et est maintenant désigné coupable d’avoir manqué de protéger son seigneur. Il donnerait sa propre vie pour se faire pardonner son péché, mais Okaru le persuade d’attendre. Le couple tombe dans un guet-apen orchestré par le comique Sagisaki Bannai et ses hommes idiots. Ils travaillent pour seigneur Moronô,  mais Kanpei les défait facilement et ils continuent sur leur chemin.

Acte V, Scène 1, Yamazaki kaidô teppô watashi no ba ( » les tirs de mousquet sur la route de Yamazaki « ). Bien qu’étant seulement une partie périphérique de l’histoire, ces deux scènes sont très populaires en raison de leur excellente mise en scène et de leur action dramatique. Kanpei maintenant vit avec les parents d’Okaru et est désespéré de rejoindre la vendetta. Lors d’un nuit sombre et pluvieuse nous le voyons chasser le sanglier. Pendant ce temps, Okaru a accepté que son père, Yoichibei, la vendent comme prostituée à Kyoto pour réunir l’argent pour la vendetta. Sur le chemin vers sa maison en revenant de Gion, le quartier des plaisirs avec la moitié de l’argent comptant comme acompte, Yoichibei est, cependant, assassiné et volé par Sadakurô, le fils malfaisant de Kudayû, un des serviteurs de Hangan. Sadakurô est vêtu d’un kimono d’un noir profond et, bien que bref, ce rôle est célèbre pour son apparition sinistre et glaçant le sang. Kanpei tire sur un sanglier mais le manque. Au lieu de cela, le projectile frappe Sadakurô et, alors qu’il meurt, le sang s’écoule de sa bouche sur sa cuisse blanche exposée. Kanpei trouve le corps mais ne peut pas voir qui il est dans l’obscurité. Croyant à peine sa chance, il découvre l’argent sur le corps, et décide de le prendre pour donner à la vendetta.

Acte VI, Kanpei seppuku no ba ( » Seppuku de Kanpei « ). Le meurtre de Yoichibei est découvert et Kanpei, croyant de manière erronée qu’il etait responsable, commet le seppuku. La vérité, cependant, est indiquée avant qu’il n’expire son dernier souffle et, de son propre sang, Kanpei est autorisé à ajouter son nom à la liste de la vendetta.

Acte VII, Gion Ichiriki no ba ( » le salon de thé d’Ichiriki à Gion « ). Cet acte donne un goût de l’atmosphère actif du quartier des plaisirs Gion à Kyoto. Yuranosuke simulait une vie de débauche dans le même salon de thé auquel Okaru a été vendu. Kudayû, le père de Sadakurô, arrive. Il travaille maintenant pour Moronô et son but est de découvrir si Yuranosuke prévoit toujours la vengeance de son maitre ou pas. Il examine la résolution de Yuranosuke en lui offrant la nourriture lors de l’anniversaire de la mort de leur seigneur alors qu’il devrait jeûner. Yuranosuke est forcé d’accepter. L’épée de Yuranosuke – le symbole vénéré d’un samouraï – s’avère également être couverte de rouille. Ce qui tendait à prouver que Yuranosuke n’avait aucune pensée de vengeance. Mais encore incertain, Kudayû se cacha sous la véranda. Maintenant se croyant seul, Yuranosuke commence à lire un parchemin secret au sujet des préparations de la vendetta. Sur un plus haut balcon Okaru sort pour se raffraichir dans la brise du soir et, notant la proximité de Yuranosuke, elle arrive à lire également la lettre par le reflet dans son miroir. Alors que Yuranosuke déroule le rouleau, Kudayû, aussi, examine l’extrémité qui passe en-dessous de la véranda. Soudainement, une des épingles à cheveux d’Okaru tombe sur le plancher, Yuranosuke paniqué enroule rapidement le rouleau. Trouvant l’extrémité de la lettre arrachée, il se rend compte qu’encore une autre personne a découvert son secret et il doit les faire taire toutes les deux. Simulant la joie, il appelle Okaru et offre de lui racheter son contrat. Il s’en va pour censément fixer l’affaire. Alors Heiemon le frère d’Okaru entre et, entendant ce qu’il venait de se produire, se rend compte que Yuranosuke prévoit en réalité de l’empêcher de parler en la tuant. Il persuade Okaru de le laisser le tuer à sa place afin de sauver leur honneur et elle accepte. Surprenant la conversation, Yuranosuke est maintenant convaincu de la fidélité des deux et les arrête. Il donne à Okaru une épée et, guidant sa main, la pousse à travers le plancher pour tuer Kudayû.

Acte VIII, Michiyuki tabiji no yomeiri ( » le voyage de la mariée « ). Lorsque Enya Hangan a dégainé son épée contre le maléfique Moronô dans le palais du shogun, c’était Kakogawa Honzô qui l’a tenu en arrière, l’empêchant de tuer le seigneur. La fille de Honzô, Konami, est fiancée au fils de Yuranosuke, Rikiya, mais depuis cet événement fatidique les arrangements du mariage ont été arrêtés, causant beaucoup d’embarras pour la jeune fille. Refusant de laisser les choses comme elles étaient, l’épouse de Honzô, Tonase, résolu d’amener Konami à la maison de Yuranosuke afin d’effectuer le mariage. Cet acte prend la forme d’une danse de michiyuki dans laquelle Tonase mène sa belle-fille le long de la grande route de Tôkaidô, la voie de communication principale reliant Edo dans l’est et Kyoto dans l’ouest. Sur le chemin, elles passent par un certain nombre de sites célèbres tels que le Mont Fuji et, alors qu’elles croisent un cortège de mariage, Konami le regarde avec envie, pensant que dans des temps meilleurs elle montera elle-même dans un tel grand palanquin. Tonase encourage sa fille, lui parlant du bonheur qu’elle aura lorsqu’elle sera mariée.

Acte IX , Yamashina kankyo no ba (“Retraite à Yamashina”). En plein coeur de l’hiver, Tonase l’épouse de Kakogawa Honzô, et sa fille Konami, arrivent à la maison de Yuranosuke à Yamashina près de Kyoto. L’épouse de Yuranosuke est résolue à empêcher toute possibilité de mariage entre Konami et Rikiya après tout ce qui s’est produit. De désespoir, Tonase et Konami décident de prendre leurs propres vies. Juste quand, Honzô arrive déguisé en tant que prêtre itinérant. Pour expier sa faute d’avoir retenu Hangan de tuer Moronô, il plante délibérément la lance de Rikiya dans son propre estomac et, mourant, donne à Yuranosuke et Rikiya un plan du manoir de Moronô à Edo.

Acte X (rarement exécuté)

Acte XI, Koke uchiiri no ba  ( » l’attaque du manoir de Moronô « ). L’acte final a lieu au manoir de Moronô pendant une nuit neigeuse. L’attaque est présentée dans une série de scènes de combat tachimawari avant que Moronô soit finalement capturé et tué.

Films, Drames télévisés et  autres productions

Décembre est une période populaire pour les représentations de Chûshingura. Puisque l’assaut a eu lieu en décembre (selon le vieux calendrier), l’histoire est souvent racontée durant ce mois.

Films

L’histoire de Chûshingura  sous forme de film a commencé en 1907, quand un acte d’une pièce de kabuki parut. La première production originale a suivi en 1908. Onoe Matsunosuke a joué Ôishi dans ce travail inaugurant une nouvelle façon de présenter cette histoire.

Un film de Nikkatsu a présenté de nouveau les événements aux spectateurs en 1930. Le célèbre Ôkôchi DenJirô y joue le rôle de Ôishi. Dès lors, trois générations d’acteurs jouent les personnages principaux. Les plus jeunes acteurs jouent Asano, et le rôle d’Aguri, épouse (et plus tard veuve) d’Asano, est réservé pour les actrices les plus belles. Kira, qui avait plus de soixante ans à sa mort, exige un acteur plus âgé. Ôkôchi pris le rôle en 1934. Parmis les acteurs qui ont pris le rôle Ôishi en film on trouve Bandô Tsumasaburô (1938), et Kawarasaki Chôjûrô IV (1941).

En 1941 les militaires japonais demandent au directeur Kenji Mizoguchi (Ugetsu) de faire les « 47 rônin ». Ils voulaient quelque chose qui puissent accroitre le moral des gens en se basant sur le geki rekishi très célèbre (« drame historique ») des 47 fidèles rônin. Au lieu de cela, Mizoguchi choisi comme source Mayama Chûshingura, un pièce plus cérébrale traitant l’histoire. Les 47 rônin fut un échec commercial, la sortie du film au Japon ayant été faite une semaine avant l’attaque sur Pearl Harbor. Les militaires japonais et la plupart des spectateurs ont trouvé la première partie trop sérieuse, mais le studio et Mizoguchi ont tous deux considérés comme si importante que la partie deux fut mise en production, malgrè l’accueil plutôt glacial que le public fit à la partie un. Rénové par les chercheurs après-guerre qui avaient eu la chance de le voir au Japon, les 47 rônin ne furent montré aux USA qu’à partir des années 70.

Durant l’occupation du Japon, GHQ interdit les représentations de l’histoire, les accusant de faire l’apologie des valeurs féodales. Sous l’influence Faubion Bowers, l’interdiction fut levée en 1947. En 1952, la premier film de Chiezô Kataoka passe sur les écran, il est basé sur l’histoire de Ôishi ; il est encore la pièce centrale de film en 1959 et 1961. Matsumoto Kôshirô VIII (plus tard Hakuô), Ichikawa Utaemon, Ichikawa Ennosuke II, Kinnosuke Yorozuya Ken Takakura, et Masahiko Tsugawa sont parmi les acteurs les plus remarquables pour avoir joué le rôle de Ôishi.

Setsuko Hara pris sa retraite après avoir joué Riku, l’épouse de Ôishi, dans le film 1962 de Toho production avec Kôshirô.

La version de 1962, Chûshingura: Hana no maki yuki no maki est la plus célèbre parmi le public occidental. Dans ce film, Toshiro Mifune apparait dans le rôle du légendaire lancier Genba Tawaraboshi. Mifune rejouera dans l’histoire plusieurs fois au court de sa carrière. En 1971 il apparait dans la série télévisée en 52 épisodes Daichûshingura dans le rôle de Ôishi, alors qu’en 1978 il prend le rôle du seigneur Tsuchiya dans le film épique de 1978 l’épée de la vengeance, appelée aussi Ako-Jo danzetsu.

Television dramas

Le Taiga drama (Taiga drama, 大河ドラマ est le nom donné par NHK aux annuels, longue fiction historiques télévisées sur sa chaine au Japon. Début en 1963 sur la noire et blanche  Hana no Shôgai, avec en vedette l’acteur kabuki Onoe Shôroku et Takarazuka jouant Awashima Chikage, la chaine embaucha un producteur, directeur, écrivain, et directeur de bande originale, et acteurs pour la série. Les show de  45 minutes diffusés sur la chaine NHK General Network tous les dimanche à 20 heures, avec rediffusion le samedi après-midi à 13:05 sur le Satellite et en HFTV digital satellite et sur la chaine NHK World Premiums Broadcast sont aussi accessibles actuellement) Akô Rôshi de 1964 par NHK (日本放送協会, Nippon Hōsō Kyōkai, ou Japan Broadcasting Corporation, est une chaine de télé publique japonaise. La chaine est financée par par une taxe sur les produits télévisés. Cette société publique s’identifie depuis toujours au public par la prononciation anglaise de ses initiales, NHK, ‘enne eitche kay’) a été suivi de pas moins de 21 productions de Chûshingura à la télévision. Toshiro Mifune a tenu le premier rôle dans le Daichûshingura 1971 des productions NET (TV Asahi Corporation, 株式会社 テレビ朝日, Kabushiki-gaisha Terebi Asahi, TYO: 9409, connu aussi comme EX et Tele-Asa, テレ朝, Tere Asa, est un réseau de télévision dont les locaux se trouvent à  Roppongi, Minato, Tokyo, Japon. La chaine de télé écrit son nom en lettres minuscules, tv asahi. La société comprend aussi also owns All-Nippon News Network), et Kinnosuke Yorozuya est passé sur plusieurs films avec le même rôle (crossover) en 1979, aussi par les productions NET. Tôge no Gunzô, le troisième Taiga drama de NHK sur le sujet, voit Ken Ogata dans le rôle de Kira dirigé par le directeur Juzo Itami. En 2001 Fuji TV a fait un film special de quatre heures sur l’histoire avec Takuya Kimura dans le rôle de Horibe Yasubei (un des rônin d’Akô) et Kôichi Satô dans le rôle de Ôishi Kuranosuke, appelé Chûshingura 1/47. Kôtarô Satomi, Matsumoto Kôshirô IX, Beat Takeshi (le nom d’acteur de Takeshi Kitano), Tatsuya Nakadai, Hiroki Matsukata, Kinya Kitaôji, Akira Emoto, Akira Nakao, Nakamura Kanzaburô XVIII, Ken Matsudaira, et Shinichi Tsutsumi sont quelque uns parmi tous les nombreux acteurs célèbres, pour avoir joué Ôishi. Hisaya Morishige, Naoto Takenaka, et d’autres ont joué le rôle de Kira. Izumi Inamori a tenu le rôle de Aguri (Yôzeiin), le personnage central le Chûshingura Yôzeiin aucun Inbô spécial de dix heures.

Le roman de 1927 de Jirô Osaragi a servit de base au Taiga drama de Akô Rôshi en 1964. Eiji Yoshikawa, Seiichi Funahashi, Futaro Yamada, Kôhei Tsuka, et Shôichirô Ikemiya ont également édité des romans sur le sujet. Maruya Saiichi, Motohiko Izawa, et Kazuo Kumada en ont écrit les critiques.

Ukiyo-e


l’attaque, un Ukiyo-e d’Hokusai

Les quarante-sept rônin sont l’un des thèmes les plus populaires pour les ukiyo-e ; la liste d’artistes qui ont fait des tableaux présentant les événements originaux, ou les scènes des pièces, ou des acteurs, est un Who’s Who des artistes Ukiyo-e. Un livre sur les Ukiyo-e ne consacre pas moins de sept chapitres à l’histoire des apparences de ce thème dans les Ukiyo-e.

Parmi les artistes qui ont produit des oeuvres à ce sujet on trouve : Utamaro, Toyokuni, Hokusai, Kunisada et Hiroshige. Cependant, les ukiyo-e les plus célèbres dans le genre sont probablement ceux de Kuniyoshi, qui a produit au moins onze séries complètes différentes, avec plus de vingt triptyques.

En occident

Le compte le plus ancien connu de l’incident d’Akô dans l’ouest a été édité en 1822 et écrit par Isaac Titsingh dans un livre posthume « Illustrations du Japon ».

Un conte très célèbre de l’histoire d’Akô est apparu en 1871 dans « Les Contes du Vieux Japon » de A.B. Mitford.

Jorge Luis Borges raconte à nouveau l’histoire dans sa première collection d’histoires courtes, Une Histoire Universelle d’Infamie, sous le titre « L’Incivique Professeur d’Etiquette, Kotsuke no Suke ».

L’histoire des quarante-sept rônin fait une apparition dans beaucoup de travaux modernes, spécialement dans le film « rônin » de  John Frankenheimer de 1998. Le film, avec Robert DeNiro, Jean Reno, Stellan Skarsgard, Jonathan Pryce, Sean Beans et Natascha McElhone dans les premiers rôles bien que n’ayant pas de rapport direct avec l’histoire japonaise des 47 rônin, les met en référence spécifiquement dans le cadre des mercenaires modernes sur lesquels l’histoire du film porte et montre à quel point ces mercenaires sont similaires aux guerriers, qui suivent le code du Bushido.

L’épisode d’History Bites « Samurai Goodfellas » mélange l’histoire avec des éléments réminiscents du « Parrain ».

La nouvelle de Lucia St. Clair Robson « La Route de Tokaido »  est adapté du conte des quarante-sept rônin.

Dans l’épisode des Simpsons « Trente Minutes sur Tokyo », Homer et Bart sont forcées de participer à une pièce de kabuki au sujet des quarante-sept rônin alors qu’ils sont emprisonnées au Japon. Homer annonce qu’il veut être Oishi mais est en fait parfait pour le rôle de Ori.

Il y a plusieurs références au 47 rônin dans le roman de  Martin Cruz Smith « 6 décembre ».

Un épisode du jeu de Nickelodeon « Légendes du Temple Caché » introduit un objet appelé le « L’Eventail de Guerre des Quarante-Sept Rônin » .

Le chorégraphe Maurice Béjart de ballet a créé un ballet appelé le « Le Kabuki » basé sur la légende de Chushingura en 1986, qui a été exécuté dans le monde entier plus de 140 fois dans 14 nations en 2006.

Beckett Comics ont publié une version très romancée qui mélange des éléments du conte à ceux du mythe de Robin Hood dans « Rônin Hood et les 47 Samurai ».

Les acteurs Dylan et Cole Sprouse ont créé une série de livre d’action appelée les 47 R.O.N.I.N. édités par Simon & Schuster Inc. sur deux frères jumeaux d’environ 15 ans Tom et Mitch qui apprennent que leur père et leur maître d’hôtel sont des membres d’une organisation criminelle, R.O.N.I.N., qui remonte au Japon féodal; que leur père est en danger ; et qu’ils ont justement été recrutés pour rejoindre le clan de leur père.

Le roman « Le Cinquième » de David Morrell mentionne le conte des 47 rônin pour démontrer la fidélité ultime même au delà de la mort puisqu’il s’agit du thème global du livre.


Statue d’Ôishi

source: http://en.wikipedia.org/wiki/47_ronin

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