Mar 092008
 

shakuhachi  (avec un fin issue de la racine)

 

Le Shakuhachi (尺八 (しゃくはち)) est une flute japonaise qui se porte verticalement comme une flute à bec au lieu de transversalement comme les flutes traversières occidentales.

Son nom signifie « 1.8 pieds », sa taille. Elle est faite traditionnellement de bamboo, mais actuellement des versions existent en bois ou en plastique. Elle était utilisée par les moine bouddhistes Zen de la secte Fuke (Fuke Zen, 普化禪) dans leur pratique de suizen (吹禅, méditation par le souffle). Ses sonorités mélancoliques l’ont rendu très populaires dans la musique pop occidentale des années 80.

Présentation

Le nom shakuhachi signifie « 1.8 pieds », nom lui venant de sa taille. Il est composé de deux mots:

* shaku ( 尺) signifie « pied » (une unité de mesure de longueur archaïque), équivalent à 30.3 centimètres (0.994 du pied anglais) et subdivisé en 10 sous-unité et non 12.
* hachi (八) signifie « 8 »

Donc, « shaku-hachi » signifie « un pied huit » (environ 55 centimètres), la longueur standard d’un shakuhachi.

D’autres shakuhachi varient en longueur de 1.3 shaku jusqu’à 3.3 shaku (plus le shakuhachi est long et plus sa gamme est basse). Bien que les tailles diffèrent, ils sont toujours referrés au nom générique « shakuhachi ».

L’instrument présente cinq trous, dont un à l’arrière, accordés selon le système pentatonique, sans demi-tons. L’instrument le plus répandu (1.8 shaku ou 55 cm) donne une gamme pentatonique mineure en Ré : Ré, Fa, Sol, La, Do, Ré. Toutefois, l’instrumentiste peut jouer sur la puissance et la direction de son souffle ainsi que sur le degré d’obturation des trous pour modifier le son d’un ton complet, parfois plus.

Certains fabriquants modernes proposent aujourd’hui des shakuhachis à 7 trous permettant de jouer plus facilement une gamme diatonique mineure : Ré, Mi, Fa, Sol, La, Sib, Do, ré. Certains modèles expérimentaux sont chromatiques.

La perce est recouverte d’un couche épaisse de laque (ji) rouge, permettant un contrôle très strict des cotes intérieures, un accordage très précis et évitant surtout la moisissure due au souffle. Certains instruments sont dépourvus de cette laque : style ji-nashi.

Une pièce de corne de buffle est insérée dans l’embouchure (utaguchi), en général entourée d’une feuille de métal précieux (or ou argent) sur les flûtes de qualité. La forme de l’ utaguchi permet de définir l’école à laquelle l’instrument se rapporte. L’utaguchi triangulaire de l’illustration ci-contre est caractéristique de l’école Kinko (Kinko-ryu) les utaguchi de l’école Tozan sont en forme de croissant.


Utaguchi en forme de croissant à gauche caractéristique de l’école Tozan et en forme de triangle à droite pour l’école Kinko

Un joueur de flute à bec joue soufle dans un conduit, un fin conduit à vent par dessus un bloc appelé « fipple » (le conduit du bec) et de ce fait il y un controle limité sur le timbre. Le joueur de shakuhachi souffle comme on pourrait souffler sur le dessus d’une bouteille vide (bien que le shakuhachi a un bord aigûe contre lequel il faut souffler) et a un controle de timbre plus substantiel. Les cing trous pour les doigts sont accordés en gamme pentatonique sans demi-tons, mais le joueur peut faire varier chaque timbre d’un ton complet ou plus, en utilisant des techniques appelées meri et kari, pour lesquelles l’angle de souffle permet d’ajuster le timbre vers le haut ou vers le bas. Les timbres peuvent être baissées en recouvrant partiellement les trous prévus pour les doigts.

Comme la plupart des notes peuvent être jouée par des différentes positions de doigts ou de forme de souffle dans le shakuhachi, le timbre de chaque possibilités est pris en compte lors de la composition ou de l’exécution d’un morceau. Le shakuhachi a une gamme de deux octaves complets (le plus bas est appelé otsu, le plus haut kan) et une troisième octave partielle (dai-kan). Ces différentes octaves sont produites en utilisant différentes variation de souffle et par l’angle de l’embouchure.

Un shakuhachi de 1.8 pieds produit la note Ré avec un accord quatrième (Ré au dessus d’un Do moyen, 293.66Hz) comme fondamentale – la note la plus basse qu’il produit avec tous les trous à doigts recouverts, et un angle de souffle normal. Par contraste, un shakuhachi de 2.4 pieds, a une fondamentale en La accord troisième (La en dessous d’un  Do moyen, 220Hz). Comme la longueur augmente, l’espace entre les trous à doigts augmente, étirant à la fois les doigts et la technique. Les longues flutes ont souvent des trous à doigts offset et les très longues flutes sont presque toujours faites sur mesure pour correspondre à chaque musicien. Certains honkyoku, en particulier ceux de l’école Nezasha (Kimpu-ryu) sont faits pour être joués sur ces longues flutes. Les honkyoku ( 本曲, « morceau original ») sont les morceaux de shakuhachi ou de musique hocchiku jouées par les moines mendiants japonais zen appelés komusô (un komusô 虚無僧, Hiragana こむそう; écrit aussi en romanji  komusou ou komuso; il étaient des prêtres-mendiants itinérants de la secte bouddhiste zen Fuke), ce qui est vrai pour les honkyoku-kinko et ne l’est pas pas pour les honkyoku tozan.

La plupart des subtilités du shakuhachi (et des talents du joueur) résident dans sa richesse des timbres, et l’habileté pour ses variations.
Différentes positions de doigt, d’embouchure et la quantité de « meri » peuvent produire des notes du même timbre, mais avec une différence subtile ou dramatique dans la couleur du timbre. Les morceaux honkyoku ( 本曲) se reposent beaucoup sur cet aspect de l’instrument pour améliorer leur subtilité et leur profondeur.

Les shakuhachi sont généralement fait à partir de la fin de la racine de la chaume de bamboo et sont des instruments extrêmement versatiles.
Les trous peuvent être recouverts partiellement (recouverts d’1/3, 1/2, 2/3, etc.) et le timbre varie subtilement ou substenciellement en changeant l’angle de souffle (en inclinant l’instrument). Les musiciens professionnels peuvent produire virtuellement tous les sons qu’ils désirent à partir de cet instrument, et jouent un vaste répertoire de musique zen originale, de musiques d’ensemble avec un ou plusieurs koto, biwa et shamisen, de la musique populaire, folklorique, du jazz ainsi que des morceaux modernes.


Vieux shakuhachi traditionel fait d’une pièce où la partie intérieure n’est pas travaillée (Ji-nashi Shakuhachi); les noeuds ne sont pas complétement retirés.     


Shakuhachi moderne fait de 2 pièces où la partie intérieure est retravaillée ; les noeuds ont été retirés et le diamètre interne égalisé.

Compte tenu des talents nécessaires, du temps de travail, et de la gamme de qualité de matériels utilisés pour fabriquer un shakuhachi en bambou, on peut espérer payer de 200 à 3500 euros pour une nouvelle flûte (ou même d’occasion).

Parce que chaque piece de bambou est unique, les shakuhachi ne peuvent être produits en masse, et les fabriquants doivent passer beaucoup de temps pour trouver le bambou avec le calibre correct et la bonne forme pour chaque flute afin d’avoir pour résultat des sons corrects sur toutes les notes. Les shakuhachi de très haute qualité, avec des incrustations de valeur ou d’une signification historique peuvent atteindre 7000 euros ou plus. Les shakuhachi en PVC ou en plastique ont quelques avantages sur leurs alter-ego traditionnels en bambou: ils sont plus légers, ont une durabilité plus grande, sont insensibles aux variations de température et typiquement coutent moins de 70 euros.
Les shakuhachi en bois sont aussi disponibles, ils coutent moins chers que ceux en bambou mais plus que ceux en matériaux synthétiques.
Quoiqu’il en soit, presque tous les joueurs de shakuhachi, préfèrent le bambou pour les qualités sonores et le timbre, l’esthétisme et la tradition.

Il y a plusieurs écoles de shakuhachi, comme kinko-ryû (la plus populaire en occident) et tozan-ryû. Ces écoles utilisent les flûtes de style jiari, qui est actuellement un instrument assez utilisé en occident, traditionnellement laqué avec du urushi japonais. Il y a aussi les flûtes jinashi, et les flutes hocchiku, qui sont considérées comme ayant une sonorité proche du son original du bambou. Les flutes jiari sont faites de bambou madake (blanc), déterrée de Chine ou du Japon. Les flutes jinashi et hocchiku peuvent être aussi faite de bambou torachiku (tigre), souvent parce que le prix de ce bambou est très bas. Ces flute on un timbre plus grave. Il y a aussi des flutes fin-et-racine et des flutes qui ne sont pas fabriquée avec le bout comme étant la racine d’un bambou. La différence est que la racine est utilisée aussi ou alors seulement une partie moyenne du bambou. Les flutes avec racine ont souvent un son plus profond.

Histoire

La flûte en bambou arriva au Japon de Chine (xiao) en passant par la Corée.
Le xiao chinois (traditionel: 簫; simplifié: 箫), ou aussi appelé dong xiao (‘dong’ signifie trou, et ‘xiao’ flute) ou shudi (豎笛, signifie fulte en bambou verticale) est parfois considéré comme l’ancêtre du shakuhachi. On trouve le qin xiao (traditionel: 琴簫; simplifié: 琴箫) la version longue et le nan xiao (traditionel: 南簫; simplifié: 南箫) la version courte.
Malgré tout, le Shakuhachi propre, est vraiment distinct de ses ancêtres continentaux, résultant de sècles d’évolution isolationnistes au Japon.

Le premier type de shakuhachi était utilisé en gagaku, qui est la musique de la court impériale. Cette flute à 6 trous (le shakuhachi que nous connaissons actuellement n’a que 5 trous) était très florissante durant la période Heian (794-1184) mais le son était trop faible pour être efficace dans un gagaku, son utilisation était discontinu. Un autre type de flute  est apparu durant la période Muromachi (1392-1573), qui avait 5 trous, appelée hitoyogiri ce qui signifie « un-joint-coupé ». Cette flûte a 33.3 cm de long, plus courte et plus fine que le shakuhachi moderne et a une ressemblance avec le xiao chinois plus grande.

Selon la légende, le hitoyogiri serait venu de Chine ou d’Asie du sud-est. Il était joué par des prêtre itinérants. Les origines du shakuhachi sont vaques et les documents historiques très contradictoires. Il y a une version qui établit que le shakuhachi vient du hitoyogiri. une autre version établit que le shakuhachi ne vient pas du hitoyogiri mais a été rapporté de Chine par un prêtre Zen quelque part au 6e siècle.

Durant la période médiévale, le shakuhachi étaient vraiment notable pour leur rôle dans la secte Fuke de moine zen buddhistes, connus sous le nom komusô ( 虚無僧, « prêtre du rien » ou « moine du vide »), qui utilisaient le shakuhachi comme instrument spirituel. Leurs morceaux (appelés « honkyoku ») étaient réglés pour s’accorder avec la respiration du joueur et étaient considérés comme de la méditation (suizen,  吹禅, méditation par le souffle) autant que de la musique.


komusô en ukiyo-e

Les voyages à travers le Japon étaient limités par le shogunat à cette époque, mais la secte Fuke arriva à négocier une dispense de la part du shogun, puisque leur pratique spirituelle nécessitaient qu’il bougent de place en place pour jouer du shakuhachi et demander l’aumône (une chanson célèbre reflète cette tradition de mendicité, « Hi fu mi, hachi gaeshi »,  « un deux trois, passe le bol à aumône »). Ils persuadèrent le shogun de leur donner « le droit exclusif » de jouer de cet instrument. En retour, certains furent réquisitionnés pour espionner pour le shogunat, et le shogun envoya aussi plusieurs de ses propres espions personnels déguisés comme des moine Fuké. Ce qui était d’autant plus simple compte tenu du papier d’osier que les moine Fuke portaient sur la tête en symbole de détachement du monde.


komusô

En réponse à ces développements, plusieurs morceaux honkyoku (本曲) particulèrement difficiles, par exemple, shiko no tone, devinrent des testes célèbres: si tu peux les jouer, tu es un vrai moine Fuke. Si tu ne peux pas, tu étais alors probablement un espion et pouvait être simplement tué si tu te trouvais en territoire inamical.

Avec la restoration de l’ère Meiji, au début de l’année 1868, le shogunat fut abollit et la secte Fuke, fut interdite, dans le but d’identifier et d’éliminer les fidèle du shogun. Jouer du shakuhachi fut alors interdit officiellement pour quelques années. Les traditions folkloriques non fuke ne souffrirent pas trop de ces interdictions, puisque leur sonorités pouvaient être jouées sur tout autre instrument pentatonique. Malgré tout, le répertoire honkyoku était connu exclusivement de la secte Fuke et transmis par la pratique et la répétition, et la plupart de ces musiques ont donc été perdues, ainsi que de nombreux documents importants.


komusô: les moines zen mendiants itinérants
 
Lorsque le gouvernement Meiki permit de jouer à nouveau du shakuhachi, c’était uniquement pour accompagner un koto, un shamisen, etc.
Ce n’est qu’un peu plus tard que les honkyoku furent admis à nouveau pour être joué publiquement dans des morceaux solo.

Morceaux

Les nouveaux morceaux de shakuhachi sont relativement nombreux, Spécialement sur des label japonais, mais dont le nombre augmente en Amérique du nord, en Europe et en Australie.
Bien que l’instrument soit considéré comme pittoresque et dépassé au Japon il y a un développement de plus en plus important outremer. Les principaux genre de musique au shakuhachi sont:

* honkyoku (traditionel, solo).
* sankyoku (ensemble, avec koto et shamisen) : Sankyoku ( 三曲, souvent écrit sankyôku) est un ensemble musical japonais organisé par trois instruments de musique japonais différents. Formellement cela consiste en l’ensemble formé par le koto, shamisen et kokyu. Mais au début du 20ème siècle le kokyu a été remplacé par le shakuhachi. Les voix sont souvent ajoutées, les voix provenant des musiciens eux-mêmes (sauf le joueur de shakuhachi évidemment.
* shinkyoku (nouvelle musique composée pour shakuhachi et koto, communément des composition post-Meiji influencées par la musique occidentale)


oeuvre pour shakuhachi

Shakuhachi synthétisé

Le son du shakuhachi est retrouvé dans des genres musicaux occidentaux, de l’éléctronique, à la musique pop en passant par le jazz, spécialement après avoir été programmé comme instrument pré-sélectionnable dans les synthétiseurs et les claviers au début des années 1980.

Jeu


deux premières octaves du shakuhachi
 
Le musicien est généralement agenouillé, assis sur ses talons. Un joueur de flûte à bec souffle dans un bec rigide qui conduit l’air dans un sifflet, ce qui ne lui confère qu’un contrôle limité sur la hauteur du son. Le joueur de shakuhachi souffle dans son instrument comme on soufflerait dans le goulot d’une bouteille vide. L’embouchure du shakuhachi présente également un bord biseauté, permettant au joueur de contrôler très finement la hauteur du son, en un mouvement d’abaissement ou de montée de l’instrument, par rapport à l’axe des lèvres.
Il existe deux écoles concurrentes pour le style de jeu : kinko et tozan.


notation kinko-ryu

C’est un instrument très versatile, traditionnellement associé au koto et au shamisen dans le cadre des musiques du Bunraku (théâtre de marionnettes), il dépasse aujourd’hui le cadre des arts traditionnels japonais pour être utilisé en jazz ou en musique contemporaine. Le Japonais Yamaguchi Goro en est un des meilleurs interprètes. Le shakuhachi a également été utilisé par des compositeurs contemporains tels que Toru Takemitsu, Ryo Noda ou John Zorn.
Il existe une abondance d’enregistrements contemporains, particulièrement chez les éditeurs japonais. Les genres essentiels sont le honkyoku, solo traditionnel, le sankyoku, ensemble avec koto et shamisen et le shinkyoku, musique contemporaine pour ensemble de shakuhachi et koto.
Le shakuhachi est également employé dans les ensembles de musiques du monde par Hozan yamamoto, notamment.
Durant les années 1980, l’apparition du synthétiseur popularisa le son du shakuhachi celui-ci était en effet proposé parmi les instruments par défaut sur les synthétiseurs de fabrication japonaise.

Divers

* Il est dit que dans l’ère médiévale, il y avait aussi un art martial basé sur le shakuhachi destiné à battre les épéistes. Ce n’est pas complètement faux, compte tenu du fait que le bout du shakuhachi avec racine (spécialement avec des racines encore intactes) est extrêment solide et lourd, le rendant très efficace comme arme contondante. De plus, beaucoup de komûso étaient actuellement des ronin, qui avaient peut-être l’envie et la capacité d’apprendre un nouvel art martial comme protection sinon pour une autre raison.
* les shakuhachi ont été traditionnellement joués exclusivement par des hommes au Japon, bien que cette situation a rapidement changé. Beaucoup de professeurs de shakuhachi en musique traditionnelle indiquent qu’une majorité de leur élèves sont des femmes. Le festival de New York « Big Apple Shakuhachi Festival » de 2004 a accueilli le tout premier concert de maîtres en shakuhachi internationaux féminins.
* Le shakuhachi est souvent utilisé dans les films modernes, particulièrement ceux de James Horder. Films dans lequel, il apparait de façon très évidente incluant: Legends of the Fall et Braveheart, Jurassic Park et ses suites par John Williams et Don Davis, et The Last Samurai de Hans Zimmer.
* Au Japon, le shakuhachi est joué presque exclusivement par les hommes, de manière très fermée et sérieuse. Incidemment, l’expression jouer du shakuhachi peut s’utiliser avec une connotation sexuelle, et désigne la fellation.

le Shakuhachi dans la culture actuelle

– Dans le manga « Usagi Yôjimbo », le héro Miyamoto Usagi rencontre un moine de la secte Fuke jouant du shakuhachi et essayant de trouver LE son divin, LA note suprême.
– Le shakuhachi est utilisé pour beaucoup de thèmes de l’anime Naruto (génériques et musiques d’ambiance)
– le jeu de playstation 2, Ôkami, très riche en culture et arts japonais, fait apparaitre de nombreux joueurs de shakuhachi, de plus la musique du jeu est basée sur des instruments traditionnels japonais incluant le shakuhachi. « Le jeu est une véritable œuvre d’art animée, l’univers est renforcé par une ambiance musicale on ne peut plus adaptée, composée d’instruments traditionnels comme le shakuhachi ; la musique est une véritable ode au Gagaku (musique de cour traditionnelle japonaise), l’OST est au même titre que l’aspect graphique du titre, d’un rafraîchissement total, et nous immerge encore plus dans la beauté qui nous entoure. »

sources:
http://en.wikipedia.org/wiki/Shakuhachi
http://www.shakuhachi.com/

shakuhachi, oeuvre traditionnelle: http://www.youtube.com/watch?v=jpedLEfbOYw
shakuhachi dans un orchestre de Jazz : http://www.youtube.com/watch?v=ku-ZkLNNsvo
oeuvre moderne, shakuhachi et shamisen : http://www.youtube.com/watch?v=eeKihWVL2T4

  One Response to “尺八 – Shakuhachi”

Comments (1)
  1. merci pour ces infos ,
    c’est un instrument magnifique ,

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