Août 142011
 


Titre original : 海の御先
Romaji: Umi no Misaki
Auteur : FUMIZUKI Kou (文月 晃)
Genre : comédie, romance
Editeur : Hakusensha
Année : 2007 (série toujours en cours de publication)
Catégories : Seinen
Magazine prépublication : Young Animal

Résumé

Nagi Goto est un jeune adolescent qui réalise un jour son rêve : aller sur l’île d’Okitsushima afin de se rendre dans un lieu bien particulier du nom de Umi no Misaki. Cet endroit, paysage de rêve, est très peu connu des habitants eux-mêmes mais il croise par chance une jeune fille qui l’y emmène volontiers. Cette rencontre a priori anodine va sceller sa vie sur l’île mais aussi son destin.

Personnages

Nagi Goto: Le héros de l’histoire. Envoyé par son père sur l’île d’Okitsushima, il fait la connaissance de Shizuku. Il est selon la légende la réincarnation du Dieu Dragon.
Soyogi Mitsurugi: Vierge du Cap du vent. Soyogi est au début du manga une personne très autoritaire et à cheval sur les principes des vierges du Cap. Au contact de Nagi, elle va s’adoucir et cherchera à devenir plus aimable et plus simple dans sa conception de la vie.
Karin Nagumo: Vierge du Cap du feu. Athlètique, fougueuse, Karin est le garçon manqué dans le groupe des vierges du Cap. Au début du manga elle ne peut supporter le contact de Nagi qui pour elle n’est qu’un gros pervers. Par la suite, elle tombera amoureuse de Nagi et découvrira l’amour avec un grand A.
Rinne Nagumo: Petite soeur de Karin.
Shizuku Narumi: Vierge du Cap de la mer. La plus sérieuse des vierges du Cap, c’est en fait une otaku chevronnée. Elle fait la connaissance de Nagi lorsque celui-ci arrive sur l’île. Ayant un bon feeling, ils sympathisent tous les deux. Cependant lorsqu’elle se trouve en présence d’autres personnes son caractère change du tout au tout. Ce sera la première des 3 vierges à tomber amoureuse de Nagi.
Kisaragi: Professeur de la seule classe de l’île regroupant tous les jeunes de la primaire au lycée.

Détails

– Fumizuki Kou (文月晃 , né le 8 mars dans la préfecture de Fukuoka) est un mangaka japonais. Le travail le plus célèbre de Fumizuki est le manga Ai Yori Aoshi, un travail en 17 volumes adapté en dessin animé

– Le titre est un jeu de mot entre: misaki (岬, une autre façon d’écrire misaki), le cap (d’une côte) et misaki (御先, la véritable écriture du manga) qui est l’animal messager d’un dieu. Car la ville où vit Nagi se situe sur le cap de l’île, en même temps les jeunes filles sont des messagères d’un dieu, mais elles ne sont pas des animaux (comme le renard, le messager de Inari).

– Le professeur de l’école de Nagi boit souvent de la bière Vebisu qui n’est pas sans rappeler la Yebisu.

– Soyogi joue du sanchin qui est un shamisen okinawaien en peau de Habu (un serpent venimeux d’Okinawa).

– L’île où habitent Nagi s’appelle Okitsushima. Peut-être une relatiob avec Okitsu, qui est une ville de la préfecture de Chiba au sud est de Tokyo. Ou avec le Akitsushima, qui fut un croiseur protégé unique de deuxième classe, construit à l’arsenal naval de Yokosuka pour la Marine impériale japonaise. D’autre part, si l’on en croit l’histoire mythologique du Japon ancien, le premier nom du Japon fût Akitsu Shima (L’île aux libellules). Au Japon, les libellules sont considérées comme des insectes porteurs de chance et de bonheur. Le premier empereur Jimmu Tenno ayant gravi une petite montagne du Yamato laissa errer son regard sur ses terres, et déclara : « Mon pays a la forme de deux libellules (Akitsu) accouplés ». C’est de ce jour que date la première appellation du Japon ; Akitsu Shima, « l’île aux Libellules ». (Un rapport? Je ne sais pas… il faudrait que je vois les kanji du manga d’origine).

– Karin se rend avec Nagi à Hontsu shima pour faire du shopping. Il se peu qu’il y ait un jeu de mot ou une référence à Honshu (l’île principale de Tokyo), ou alors Hatsushima (初島) une île de la Baie de Sagami à sept miles nautiques de Atami, une ville à l’extrême est de Shizuoka? Même constat que ci-dessus

Mon Avis

Bien que particulièrement ecchi, ce manga n’en demeure pas moins drôle. Il y a de nombreux gag et les jeux de mots sont omniprésents. Les situations ridicules, lorsque Shizuku présente son vrai visage de fan d’animaux en peluches, ou lorsque les 3 filles dans leur combat pour gagner l’amour de Nagi à la mer finissent par le noyer.

De la même façon que IO – 伊奥, le manga semble présenter des coutumes et une culture proche de celle d’Okinawa. Contrairement à IO qui affiche clairement l’archipel d’Okinawa, ce manga présente bien des ressemblances mais présente des lieux qui semblent fictifs par leur nom.

Les dessins sont très chouettes, et le scénario devient de plus en plus intéressant au fur et à mesure qu’on y rentre. L’aspect culturel présente une partir des principes du shintoisme des origines. Et par cela il ouvre de nombreuses possibilités.

Outre l’histoire d’amour, ou les histoires d’amour décrites de façon vraiment féériques, le mystère principal grossit au fur et à mesure que des voiles annexes sont levés. Un manga qui ne laisse pas indifférent. Après on aime ou pas…

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