Fév 192012
 

Aujourd’hui avait eu lieu la deuxième partie du stage de Uechi-ryû accès sur l’affrontement sportif en Uechi-ryû, comme annoncé précédemment. Je n’avais pas pu participer à la session de samedi après midi car je passais un oral de japonais (qui s’est bien déroulé si vous vous posez la question). A cet entrainement de samedi se sont joints des pratiquants de différents club de Uechi-ryû suivant l’enseignement de sensei Shimabukuro, mais aussi des élèves de sensei Adaniya en shôrin-ryû et des élèves de sensei Oshiro en gôjû-ryû. Je tiens à remercier tout d’abord ces pratiquants qui nous ont fait l’honneur de venir nous voir et participer à ce stage. C’est toujours un plaisir d’accueilli, d’échanger, et de pratiquer avec des gens qui ont d’autres formes et d’autres stratégies de combat, ce qui montre qu’il n’y a pas UN karaté, et que toutes les écoles ne font pas la même chose. Bref, c’est toujours enrichissant d’échanger avec des gens ayant d’autres pratiques.

Ce dimanche matin nous étions 12 à nous lever pour suivre l’enseignement de sensei Shimabukuro et de Didier son assistant. Il est vrai que l’entrainement de samedi a été très physique (je fais confiance à Didier pour cela, c’est un peu sa marque de fabrique), ce qui explique un éclaircissement des rangs ce matin. Et c’est compréhensible.

Après un court échauffement nous attaquons tout de suite les techniques de combat pour la compétition d’Uechi-ryû, notamment en ce qui concerne les techniques qui gagnent, les stratégies de plein contact et la saisie. Évidemment les thèmes relatifs à l’amenée au sol ainsi que le combat au sol ont été abordés.

Pour comprendre un peu la compétition en Uechi-ryû il faut en connaître les règles. Contrairement aux compétitions sundome (à la touche), les compétitions en Uechi-ryû en France se font en plein contact, avec coups aux jambes (low-kick) et avec recherche du KO. La différence se situe sur le fait qu’il est possible de gagner au points en marquant sur coup de poing au visage s’il y a une saisie forte. Le Uechi-ryû étant une école se pratiquant mains ouvertes, ayant la part belle aux techniques de préhension et de frappes avec les extrémités, il est normal de mettre l’accent dessus. Il faut pouvoir se différencier des écoles de jissen qui n’autorisent pas la saisie (kyokushinkaikan), qui autorisent le combat au sol, la lutte (daidô juku ou kudô)… De ce fait les règles sont censées permettre aux combattants de s’exprimer dans leur style sans ressentir de frustration tout en protégeant leur intégrité physique. A ce sujet, bravo à Didier qui a mis en place, seul,  le règlement; ainsi que sensei Shimabukuro qui est à la base de cette coupe de France.

Ainsi nous avons travaillé des techniques permettant de marquer après saisies ou de percuter pour casser le physique de l’adversaire et de chercher le KO.

Puis nous avons eu quelques minutes pour travailler l’arbitrage. Afin qu’arbitres, juges et compétiteurs soient au courant des règles. Comme le dit Didier, avec un arbitre qui se comporte correctement, sait ce qu’il fait, a une voix qui intime le respect et des gestes francs et nettes, les compétiteurs se sentent rassurés et peuvent s’exprimer correctement. Si l’arbitrage est défaillant, les compétiteurs peuvent s’emporter, et c’est là qu’arrive la blessure. Donc préparer les compétiteurs c’est une bonne chose, mais préparer les arbitres est aussi un élément important.

Deux heures et demi passant vite, on termine par quelques pompes et abdos.

Aux détracteurs des compétitions, je prépare un article justement sur le rapport pratique martiale, self-défense et compétition pour montrer que la compétition n’est pas forcément mauvaise dans le cadre de la self-défense et de la pratique martiale. (un peu de patience, j’ai pas mal d’articles sur le feu).

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