Juil 272010
 

Kyû (級) est un terme japonais utilisé dans les arts martiaux, le chadô (la voie du thé), l’ikebana, le go, le shogi et d’autres activités similaires pour divers grades ou niveau de pratique ou d’expérience.

級 (degré, rang, niveau de classe)
Lectures:
* Go’on: こう (kô, rare)
* Kan’on: きゅう (kyû)
* Kun: しな (shina)

Dans les arts martiaux japonais, les pratiquants de niveau kyû portent un rang inférieur à celui de ceinture noire. Le système de niveau kyû varie d’un art à un autre et d’une école à une autre. Dans certains arts, tous les pratiquants de niveau kyû portent une ceinture blanche alors que dans d’autres écoles, ils portent des ceintures colorées, des impressions ou des bandes sont aussi utilisées; en kendô et en aikidô il n’y a pas en général d’indication de grade. Bien que certaines écoles d’aikidô utilisent le système de couleur la norme reste quand même que les niveau kyû portent une ceinture blanche et les niveau dan (yûdansha, 有段者, littéralement: « celui avec un dan ») portent une ceinture noire. Alors que le système des grades dan est comparable dans toutes les activités où il s’applique, le système des grades kyu varie considérablement d’une activité à l’autre. Les kyus sont rangés par ordre décroissant, jusqu’au premier kyu (初級, shokyû), dernière étape avant le premier dan (初段, shodan), mais le nombre de degrés varie. Il y a ainsi plus de trente niveaux kyu à passer pour les joueurs de go, alors que les arts martiaux en comptent traditionnellement six.

Le système de gradation par ceinture ou le système de différentes couleurs de ceinture vient à l’origine du fait que les étudiants utilisant régulièrement leur ceinture (obi) blanche finissent par la salir à force d’entraînement et avec le temps. Ainsi plus la ceinture est sale et sombre, plus le grade et le temps d’entraînement est élevé. C’est de la que vient le terme moderne de « ceinture noire ».

Les pratiquants de niveau kyû sont souvent appelés mudansha (無段者), « celui sans dan » et sont considérés comme des débutants plutôt que des étudiants avancés. Lorsque ces pratiquants atteignent le rang de premier degré de ceinture noire, il deviennent shodansha (初段者). Le porteur d’une ceinture noire quelque degré que ce soit est un yûdansha (有段者), « celui avec un dan ».

1. Rang kyû en japonais

Certains arts martiaux se réfèrent au rang kyû entièrement en japonais, la liste de 10 à 1 est la suivante:
(Note: les rang kyû ranks progressent de façon décroissante. Par exemple un premier kyû est supérieur à un cinquième kyû.)

* 10. Jûkyû (十級:じゅうきゅう)
* 9.  Kukyû (九級:くきゅう)
* 8.  Hachikyû (八級:はちきゅう)
* 7.  Nanakyû, Shichikyû (七級:ななきゅう, しちきゅう)
* 6.  Rokkyû (六級:ろっきゅう)
* 5.  Gokyû (五級:ごきゅう)
* 4.  Yonkyû (四級:よんきゅう)
* 3.  Sankyû (三級:さんきゅう)
* 2.  Nikyû (二級:にきゅう)
* 1.  Ikkyû (一級:いっきゅう)

2. Ceintures de couleur

Dans certains styles, les élèves portent une ceinture blanche jusqu’à ce qu’ils reçoivent leur premier dan ou ceinture noire, alors que dans d’autres styles une échelle de couleur pour les ceintures est utilisée pour différencier les différents kyû. Les ceintures colorées sont souvent associées avec les niveau kyû, en particulier dans les arts martiaux modernes comme le karate et le jûdô (d’où le système de ceinture tire son origine). Toutefois, il n’y a pas d’association standard de couleur de ceinture avec un niveau particulier et, des écoles et organisations différentes associent les couleurs de ceintures aux niveaux de façon complètement indépendantes les unes des autres. Par exemple en kyokushinkai les kyû ont des différentes couleurs selon les organisations: http://www.australiankyokushin.com/beltcolours.shtml. Si l’on considère à l’origine du kyokushinkai qu’une ceinture bleue correspond à un 8ème kyû, cette ceinture correspond à un 2ème kyû. A l’origine au karate japonais les kyû s’étalaient de 6ème à 1er (de ceinture blanche à marron (en passant par jaune, orange, verte, bleue). Toutefois si le jûdô actuel utilise ce système de kyû et ces couleurs pour les adultes, en Europe des ceintures intermédiaires ont été créées pour les enfants, avec des ceintures à rayures et à damier. De la même façon au brésil (et en Europe dans les années 1980), une ceinture violette venait faire son apparition. Ainsi on voit que pour un même art martial le nombre de kyû peut différer selon les organisations, les pays ou le public visé (enfants et adultes). En régle générale, la ceinture blanche est toujours associée avec le rang le plus bas parmi les kyû et la ceinture marron avec le rang le plus haut des kyû.

Le système qui consiste à utiliser diverses couleurs de ceintures pour marquer les niveau n’a pas été accepté universellement dans les arts martiaux, certains (comme le kyûdô) voient les couleurs de ceintures comme frivole, et tout ceux qui n’ont pas un minimum le premier degré de ceinture noire est toujours entrain d’apprendre les bases. Les supporters du système de couleur, habituellement les styles plus orientés vers la compétition prétendent que c’est un système très visuel pour marquer l’expérience, comme lors de l’attribution de partenaire de même niveau lors des combats, ce qui permet aux gens de pouvoir juger de façon plus honnête le niveau de chacun, et de créer les binôme pour les compétitions. Dans certaines organisations ayant un but d’emmagasiner un maximum de pratiquants, dans un but purement lucratif, le système de ceintures de couleur permet aux enfants d’avoir un but dans la pratique et de continuer la pratique plus longtemps (ce qui s’explique par le découpage des ceintures de couleurs avec des niveau de rayures et de damier… apparition des ceintures blanc-jaune, jaune-orange, orange-verte, verte-bleue, bleue-marron et marron-noire ou blanc-noire pour ceux qui ne pourraient passer l’examen de ceinture noire à cause de l’âge). Ce système est nécessaire pour les enfants qui se lassent rapidement d’une pratique et qui ont besoin d’une motivation pour continuer (la carotte pour faire avancer l’âne).

Ceux qui s’opposent au système de couleur de ceinture sont aussi souvent préoccupé par le fait que les étudiants deviennent souvent plus focalisés sur le niveau relatif, et deviennent arrogant face aux promotion triviales et aux différences. Ainsi il n’est pas rare que des élèves n’ayant pas eu leur couleur supérieure, alors que le camarade a réussi abandonne la pratique pour des question d’égo. Les supporters du système de couleur au contraire, pense qu’en donnant régulièrement des petits signes de succès et de reconnaissance, les élèves deviennent plus confiants, plus motivés, et leur entraînement devient plus structuré, et ce système de niveau encourage les élèves de rang plus élevés à aider ceux de niveau plus bas, ainsi que ça encourage les lèves de rang plus bas à respecter leurs ainés.

En France, le système des kyu et des dan est arrivé avec le judo (première visite de Jigoro Kano en 1920).

source: http://en.wikipedia.org/wiki/Ky%C5%AB

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