Jan 262009
 


Titre : スキヤキ・ウエスタン ジャンゴ – Sukiyaki Western Django

Directeur: Takashi Miike
Scénaristes:
– Takashi Miike
– Masa Nakamura

Sorties:
Japon : 31 août 2007    (Aichi) (première)
Italie : 5 septembre 2007  (Festival du film de venise)
Canada : 11 septembre 2007  (Festival du film de Toronto)
Japon : 15 septembre 2007
Estonie : 7 décembre 2007  (Tallinn Black Nights Film Festival)
Allemagne : 8 février 2008  (Marché du Film européen)
Allemagne : 29 mars 2008  (Fantasy Filmfest Nights)
Finlande : 5 avril 2008  (Night Visions Film Festival)
Turquie : 25 avril 2008
Koweit : 19 juin 2008
Canada : 3 juillet 2008  (Fantasia Film Festival)
Russie : 21 août 2008
USA : 29 août 2008  (New York City, New York)
République Tchèque : 30 août 2008  (Fresh Film Fest)
USA : 12 septembre 2008  (Los Angeles, California)
Hollande : 23 septembre 2008  (DVD premiere)
Brésil : 25 septembre 2008  (Rio de Janeiro International Film Festival)
Philippines : 17 octobre 2008  (Cinemanila International Film Festival)
Allemagne : 8 novembre 2008  (Munich Asia Filmfest)

Prix :
– Fant-Asia Film Festival 2008: 2ème place meilleur film asiatique :Takashi Miike
– Mainichi Film Concours 2008:
1er prix de la meilleure direction artistique: Takashi Sasaki
Meilleur prix technique: Michiko Kitamura pour ses costumes
–  Festival du film de venise 2007: Golden Lion:  Takashi Miike

Produit par:
– Toshiaki Nakazawa
– Masato Ôsaki
– Nobuyuki Tohya

Musique originale de  : Kôji Endô  
Cinématographie par:  Toyomichi Kurita  
Edition du film : Yasushi Shimamura   (en tant que Taiji Shimamura)
Design de production par : Takashi Sasaki  
Direction artistique :  Nao Sasaki  
Design des costumes : Michiko Kitamura  
Département du son : Jun Nakamura

Acteurs:
– Hideaki Ito : le pistolero
– Masanobu Ando : Yoichi
– Koichi Sato : Taira no Kiyomori
– Kaori Momoi : Ruriko
– Yusuke Iseya : Minamoto no Yoshitsune
– Renji Ishibashi : Benkei
– Yoshino Kimura : Shizuka
– Takaaki Ishibashi
– Teruyuki Kagawa : Sheriff
– Toshiyuki Nishida
– Shun Oguri : Akira
– Masato Sakai : Taira no Shigemori
– Hideaki Sato
– Christian Storms
– Yoji Tanaka
– Quentin Tarantino : Ringo


Quentin Tarantino

Autres membres de l’équipe:
-Henry Hayashi : doubleur
-Hideo Kimura : doubleur
-Blake Kushi : doubleur
-Kazumi Nakamura : doubleur
-Masashi Odate : doubleur
-Christian Storms : assistant au directeur des dialogues
-Nadia Venesse : directeur des dialogues


Les genji en blanc et les Heike en rouge

Sujet

Le film est un western basé sur un évènement de l’histoire du Japon: la guerre entre les Minamoto (genji) et les Taira (Heike). On retrouve donc ces figures historiques, comme Yoshitsune, Benkei, Kiyomori mais sous la forme de cowboy du Far-West des états-unis d’amérique.


Les Heike

Un cavalier solitaire débarque à Yuta, un village minier des hautes montagnes du Japon. Le lieu désolé, autrefois théâtre d’un affrontement sanglant, vit aujourd’hui sous le joug successif de deux clans rivaux, les blancs Genji et les rouges Heike, qui se disputent l’or présumément enfoui dans le sol. Porteur d’un lourd secret, le nouvel arrivant, as de la gâchette, est recueilli par Ruriko, une femme sage qui élève seule son petit-fils, muet depuis le meurtre de son père aux mains des truands. La mère de l’enfant, entraîneuse dans le saloon des Genji, deviendra l’enjeu d’un combat sans merci visant à libérer les habitants du régime de terreur duquel ils sont prisonniers.


Les genji dirigés par Yoshitsune au premier plan

Un homme sans nom débarque dans une ville du Nevada, où s’affrontent deux clans opposés, les Heike et les Genji, en pleine Guerre de Genpei. Les uns sont vêtus de rouge, les autres de blanc, et tous convoitent l’or censé se trouver sur place. Leurs chefs respectifs, Kiyomori et Yoshitsune, se disputent la loyauté de cet inconnu qui semblent manier la poudre avec aisance. Le pistolero préfère se ranger du côté d’une femme, Ruriko, l’une des seules habitantes à ne pas avoir abandonner sa ville à la querelle. Elle lui conte l’histoire des lieux, marqués par la mort d’un couple d’amoureux nés sous des étoiles contraires, l’une rouge et l’autre blanche…

Critique

Réquisitionnant, sur le plan de la forme, les westerns spaghetti de Sergio Leone et les pulp-fictions de Quentin Tarantino, et sur celui du contenu certains thèmes de HIGH NOON et la sève des tragédies shakespeariennes (dont «Roméo et Juliette», au premier plan), Takashi Miike signe avec SUKIYAKI WESTERN DJANGO un pastiche détonant et intemporel. Le scénario, inutilement compliqué et digressif, est mis au service d’un style qui, dès le début, le supplante par son extravagance et son audace. Les prises de vue inusitées, les trajectoires au ralenti des balles de révolver, les trouvailles visuelles surréalistes, sont un véritable festin pour l’oeil. Mais ces stratagèmes, dont Miike n’est pas avare, n’ont à peu près aucune incidence sur la force dramatique du récit. La participation de Quentin Tarantino, qui campe le narrateur, apporte une dimension comique un peu vaine, qui exige l’indulgence (acquise) des fans. Qu’à cela ne tienne, l’interprétation, dans l’ensemble, s’avère très efficace, malgré la curieuse contrainte linguistique imposée par l’auteur: tous les acteurs s’expriment en effet en anglais. (Martin Bilodeau)


Le pistolero contre Yoshitsune

Mon avis

Grand amateur de Takashi Miike pour ses films comme Bodygard Kiba, Full Metal Yakuza, Dead or Alive (1, 2, 3), Visitor Q, Gozu, Zebraman, Yokai Daisensô, la pièce de théatre Zatoichi, Happiness of the Katakuris, … je n’ai pas été déçu par son oeuvre. Il est vrai que Takashi Miike a pour habitude de casser les tabous et montrer à l’écran souvent des situations qui choque le puritanisme primaire. Pourtant ses oeuvres sont complètement hétéroclites, entre Visitor Q, Happiness of the Katakuris et Zebraman, il y a très peu de points communs. Cette fois ci,  Takashi Miike s’attaque au Western américain. Sur fond de guerre des Genpei on a le droit à tous les clichés propres au Western Spaghetti, plus quelques autres qui lui sont propres.
Un film qui regroupe plusieurs genres, notamment les dessins animés, dans le sens où l’on retrouve plusieurs concepts de dessins animés dans ce film. Mais je n’en dis pas plus pour faire la surprise. Le film est très intéressant et la façon dont l’histoire est menée vraiment passionnante. La musique est superbe et les jeux d’acteurs vraiment bon.


Les genji, Yoshitsune au centre et Benkei à gauche

Il est vrai que le film peut déconcerter, et qu’une bonne connaissance de la guerre des Genpei est nécessaire pour en apprécier toute la dimension (notamment la façon dont Benkei termine). Mais je n’ai pas été déçu, et si l’on regarde avec un oeil différent de celui que l’on peut avoir en regardant les western (il était une fois dans l’ouest, le bon la brute et le truand, …) on aperçoit quelque chose de plus profond. En fin de compte c’est un film qui m’a beaucoup plu. Mais il porte en lui une dimension artistique, spirituelle qui nécessite un peu de réflexion, et une grande sensibilité à l’humour spécifique de Miike. C’est clair que si l’on regarde le film sans se poser de question, sans faire attention aux détails, on risque de passer à côté de beaucoup de chose et ne pas apprécier la prestation. Le film fait aussi référence à des croyances religieuses japonaises, et donc une connaissance des kami est intéressante pour comprendre certaines situations


Le pistolero

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