Juin 072008
 

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Kami(神) est le mot japonais pour les esprits contenus dans les objets en croyance shintoiste. Bien que le mot est parfois traduit par « dieu » ou « divinité » les érudits Shinto montrent qu’une telle traduction du terme peut causer de sérieux malentendus (Ono, 1962). Pour certaines instances, comme Izanagi, Izanami, les kami sont des déités personnifiées, similaires aux dieux anciens de la Grèce ou de Rome. Dans d’autres cas, comme ceux concernant des phénomènes d’évolution, d’objets naturels, d’esprit élémentaires, d’esprit logeant dans les arbres, de force de la nature, traduire « kami » par « dieu » ou « divinité » serait une énorme erreur de caractérisation. Sous cet aspect , on retrouve un concept similaire au numen roman.

Les Kami peuvent, à la racine, signifier simplement « esprit » ou un aspect de spiritualité. Le mot est écrit avec le kanji « 神 », la lecture sino-japonaise est shin ou jin; en Chine, le caractère est utilisé pour se référer à divers esprit de la nature de la religion chinoise traditionnelle, mais pas les divinités taoistes ou les Etres Suprêmes. Selon toute vraisemblance une forme parente, peut-être un emprunt linguistique, apparait dans le langage Ainu comme Kamui et se réfère à un concept animiste très similaire aux Kami japonais. Dans sa traduction du Kojiki, Basil Hall Chamberlain apporte l’interprétation alternative que « La signification propre du mot ‘kami’ est ‘haut’ ou ‘au-dessus’ et il est toujours constamment utilisé ainsi », citant l’utilisation du mot kami (髪) (raccourcit de kami no ke (髪の毛)) pour faire allusion  au cheveux qui poussent au sommet de la tête, l’utilisation du terme « O Kami » pour faire allusion au personnages du gouvernement et à tout supérieur des société, et au titre provincial, qui semble avoir été utilisé au 19ème siècle.

Parce que le japonais ne distingue pas les noms singuliers et pluriels, il est parfois difficilement clair de savoir su le terme kami fait allusion à une entité ou des entités multiples. Lorsque le concept pluriel est absolument nécessaire, le terme « kami-gami » (神々) est utilisé. On dit souvent qu’il y a « huit millions de kami »  (八百万の神, ya-o-yorozu no kami) – en japonais le nombre « huit millions » est souvent utilisé pour impliquer l’infini.

De façon similaire le genre n’est pas inclu dans le mot kami, qui peut être utilisé à la fois pour les mâles ou les femelles kami. Le mot « megami » (女神) signifie femelle kami, est un addition au langage relativement récente, et est rarement, s’il l’est, utilisé dans les sources traditionnelles.

1. Croyances Shinto et kami

Les « Kami » sont les objets centraux de l’adoration pour la croyance Shintoiste. Le shintoisme commença avec les religions folklorique anciennes et animiques variées au Japon, et devint seulement une religion unifiée bien plus tard par le résultat d’efforts pour séparer les influences des autres religions ramenées au Japon de l’étranger (une seule religion unique aura plus de poids). De ce fait, le concept de kami a été développé tout d’abord dans des religions folklorique régionales variées, unifiées par la suite dans une seule religion: le shintoisme. Ce qui a pour résultat que la nature de ce qui est appelé « kami » est très large et englobe différents concepts et phénomènes.

Certains objets ou phénomènes désignés comme kami sont des symboles de croissance, fertilité et production; les phénomènes naturels comme le vent ou le tonnerre; les objets naturels comme le soleil, les montagnes, les rivières, les arbres et les pierres; certains animaux; et certains esprits ancestraux. Inclus dans la désignation d’esprit ancestraux sont les esprits des ancêtres de la Maison Impériale du Japon, mais aussi les ancêtres des familles nobles aussi bien que les esprits des ancêtres des gens du people..

Il y a aussi d’autres esprits désignés comme kami. Par exemple, l’esprit gardien d’un pays, de métiers, et de talents; l’esprit de héros japonais, d’hommes aux actions exceptionnelles, ou de grande vertue; et ceux qu ont contribués à la civilisation, la culture et le bien-être humain; ceux qui sont mort pour l’état ou la communauté (voir: le sanctuaire Yasukuni); et les morts pitoyables. Non seulement les esprits supérieurs aux hommes peuvent être considérés comme des kami, mais aussi les esprit qui sont considérablement pitoyables ou faibles peuvent être considérés comme des kami en shintoisme.

Le concept de kami a été changé et raffiné depuis les temps anciens, bien que tout ce qui était considéré comme kami par les anciens sont toujours considérés comme kami par le Shinto « moderne ». (« moderne » signifie qu’il fut formalisé dans une religion unifiée par l’influence des religions étrangères comme le bouddhisme). Même à l’intérieur du shinto « moderne », il n’y a pas de critère clairement défini pour ce qui devrait être vénéré comme kami ou pas. La différence entre le shinto « moderne » et les anciennes religions animiques réside principalement dans le raffinage du concept de kami plutôt que dans une différence de définition.

Dans les anciennes religions animiques, les kami étaient compris comme de simples forces de la nature divines. Les adorateurs dans l’ancien Japon, vénéraient les créations de la nature qui  étalaient leur beauté particulière et leur puissance comme les chutes d’eau, les montagnes, les rochers, les animaux, les arbres, l’herbe et même les champs de riz. Ils croyaient fermement que les esprits ou kami résidents méritaient un profond respect.

Bien que les anciennes dénominations sont toujours adhérées, en shinto moderne de nombreux prêtres considèrent aussi les kami comme des esprits anthropomorphiques, nobles et autoritaires. Ce qui inclue des personnage mythologiques comme Amaterasu, la déesse du soleil du pantheon shinto. Bien que ces kami puissent être considérés comme des divinités, il ne sont pas considérés comme omnipotents et omniscients. Dans le mythe d’Amaterasu, par exemple, ne peut pas voir ce qui se passe dans le monde des humains. Elle doit aussi utiliser des rites divinatoires pour voir le futur.

Les kami possèdaient traditionnellement deux âmes, une bonne (nigi-mitama) et l’autre aggressive (ara-mitama).  Cette forme de kami humaine mais puissante était aussi divisé en amatsu-kami (« divinités des cieux ») et kunitsu-kami (« les dieux du royaume terrestre »). Une divinité se comporte ainsi différemment selon l’âme qui la contrôle à un moment donné. De nombreuses manières, c’était une représentation des soudains changements de la nature et voudrait expliquer pourquoi il y avait des kami pour chaque évènement météorologique: chute de neige, pluie, typhons, inondations, éclairs et volcans.

Les ancêtres de familles particulières peuvent être aussi vénérés comme kami. Dans un sens, ces kami sont vénérés pas à cause de leurs pouvoirs bienveillants, mais à cause de qualités distincts ou grande valeur. Ces kami étaient régionaux et de nombreux sanctuaires (hokora) furent construits en leur honneur. Dans de nombreux cas, des gens qui vécurent peuvent être déifiés; un exemple de cela est Tenjin, qui était Sugawara no Michizane (845-903) dans la vie.

Dans sa chaine de radio 1946 Ningen-sengen, l’empereur Hirohito déclara qu’il n’était pas un akitsumikami (kami manifeste). Toutefois, après sa déclaration, Hirohito demanda la permission aux forces d’occupation de vénérer ses ancêtres, et, ayant reçu la permission, il vénéra Amaterasu, ainsi impliquant qu’il était de descendance divine.


Amaterasu

2. Kami dans la culture populaire

Les références à un kami spécifiques ou à l’idée générale shinto de kami apparaît dans diverses zones de la culture populaire, incluant des animes, mangas, jeux de rôles et littérature.
– Le jeu de 2006, bébé des studios Glover édité par Capcom: Ôkami, est basé sur un jeu de mot entre le mot pour loup (okami) et le mot kami avec une particule qui signifie grand (ô-kami). Le pivot du jeu est un loup blanc, incarnation de la déesse Amaterasu. On joue alors littéralement avec un kami. Tout au long du jeu on rencontrera d’autres kami mais présent sous d’autres formes (susanô est en fait un guerrier ivrogne paresseux) ainsi que tout le symbolisme de la culture shinto mais aussi la culture floklorique, populaire, artistique du Japon.
– Un exemple occidental est, l’extension de 2004 du jeu de carte  « Magic: The gathering » nommé « Les champions de Kamigawa » qui présente des kami et le shintoisme comme élément de base pour la ligne historique de la série.
– Les pokemon sont parfois considérés comme équivalents des kami traditionnels
– La série de Tamora Pierces: « La Protectrice des Petits » montre la famille royale Conté dont la lignée impériale est basée sur les empereurs du Japon; ils préservent leur affirmation de lignée divine en ajoutant le suffixe « -kami » à leur nom (exemple: la princesse Shinkokami).
– En 2005, le dessin animé « Kamichu! » fait ses débuts avec le caractère principal Yurie Hitotsubashi devenant un dieu pendant la nuit et ayant à apprendre non seulement quel genre de dieu elle est, mais aussi comment vivre comme un dieu et comment grandir comme un dieu.

Voici une liste des divinités natives des croyances japonaises et des traditions religieuses. La plupart d’entre elles viennent du shintoisme, alors que d’autres furent importées par le bouddhisme ou le taoisme et « intégrés » à la mythologie et au folklore japonaise.

3. Shintoisme

Ce qui suit est une liste des divinités shintoistes majeures et mineures dans le shintoisme. Comme il est souvent dit il y a yaoyorozu-no-kami(八百万の神) ou 8 millions de kami (une représentation du nombre infini), ce qui est impossible de toutes les lister.

3.1 Kami majeurs

3.1.1 Ame-no-Uzume (天宇受売命)
Communément appelé Uzume, elle est la déesse de l’aurore et des réjouissances,  utile à « la légende du soleil perdu » en shinto. Elle est aussi connu comme La Grande Persuadeuse et L’Inquiétante Femme Céleste.

3.1.2 Amaterasu-ô-mi-kami (天照大神 ou 天照大御神)
Habituellement appelée Amaterasu, elle est la déesse du soleil aussi bien que la prétendue ancêtre de la famille impériale du Japon. Son nom complet signifie « Grande Déesse » ou « Grand Esprit Qui Brille dans les Cieux »; elle peut être aussi désignée comme Ôhiru-menomuchi-no-kami (大日孁貴神).  Compte tenu de ses liens avec la famille impériale, elle est souvent considérée (nien que ça ne soit pas officiel) comme  le « dieu primordial » de la religion shinto.

3.1.3 Ame-no-Koyane (天児屋命 ou 天児屋根命)
Une divinité masculine, il est considéré comme le « Premier en Charge des Affaires Divines », autant que l’assistant du premier empereur du Japon. Il est aussi considéré comme l’ancêtre de la famille Fujiwara.

3.1.4 Fujin (風神)
Aussi connu comme Kaminokaze, il est le dieu japonais du vent et un des plus anciens dieu Shinto. On dit de lui qu’il était présent à la création du monde. Il est souvent représenté comme un oni (ogre japonais) avec un sac mis en écharpe par dessus son dos.

3.1.5 Hachiman (八幡神)
Aussi connu comme Hachiman-shin ou Yawata no kami, il est le dieu de la guerre et le divin protecteur du Japon et de son peuple. A l’origine il était une divinité liée à l’agriculture et plus tard devint le guardien du clan Minamoto. Ses animaux symboliques et messagers sont les colombes.

3.1.6 Inari (稲荷)
Le dieu du riz et de la fertilité. Ses messagers et animaux symboliques sont les renards. Il est souvent confondu avec la divinité bouddhiste Dakiniten. Bien que représenté traditionnellement comme un homme, il y a des sources qui le font apparaitre comme une femme.

3.1.7 Izanagi (伊弊諾 ou 伊邪那岐)
Le patriarche de tous les dieux, il est le premier dieu masculin autant que le dieu de la création et de la vie. Lui et sa femme, Izanami, sont responsables de la naissance de l’archipel du Japon et de nombreux kami, bien qu’elle soit morte en couche. Plus tard, après sa tentative de la faire revenir du monde des morts, il engendra Amaterasu, Susano et Tsukuyomi.

3.1.8 Izanami (伊弉冉 ou 伊邪那美)
la soeur et la femme d’Izanagi, elle est la première déesse autant que la déesse de la création et de la mort. Elle mourru peu de temps après avoir donné naissance à Kagu-tsuchi, et Izanagi la suivi dans le monde des morts, mais échoua à la ramener dans le monde des vivants.  Une prise de bec entre les deux  causa le cycle de la vie et de la mort pour les êtres vivants.

3.1.9 Ninigi-no-Mikoto (瓊瓊杵尊)
Communément appelé Ninigi, il est le petit fils d’Amaterasu. Son arrière petit fils était Kamuyamato Iwarebiko, plus tard connu sous le nomd de Empereur Jimmu, premier empereur du Japon.

3.1.10 Raijin (雷神)
Habituellement appelé Raiden (雷電), il est le dieu du tonnerre et des éclair, souvent associé avec Fûjin. Comme ce dernier, Raijin est souvent représenté comme un oni (ogre/démon japonais).

3.1.11 Ryûjin (龍神)
Aussi connu sous le nom de Rinjin, il est un dragon mais aussi le dieu des mers. Il réside à Ryûgû-jô, son palais sous la mer, fait de coraux rouge et blanc, d’où il controle les marées avec des joyaux magiques. Son arrière petit fils deviendra l’Empereur Jimmu.

3.1.12 Susanoo-no-mikoto (須佐之男命)
Romanisé aussi Susano-o, Susa-no-o, et Susanowo. Il est le dieu des tempêtes et dans certains cas le dieu de la mer. Il est aussi, quelque part, un dieu filou, et la mythologie japonaise documente de façon très étendue, la « rivalité fraternelle » entre lui et Amaterasu. Susanoo est aussi responsable pour avoir tué le monstre Yamata-no-Orochi et les découverte consécutive de l’épée sacrée Kusanagi.

3.1.13 Tenjin (天神)
Le dieu de l’érudition, il est Sugawara no Michizane (845-903) divinifié, qui a été élevé à cette position après être décédé en exile. Les désastres consécutifs de Heiankyo lui sont attribués, du moins à son esprit vengeur.

3.1.14 Toyotama-hime (豊玉姫)
Aussi connu comme Otohime, elle était la fille de Ryûjin et la grand-mère de Jimmu. Il est dit qu’après qu’elle donna naissance à son fils, elle se changea en dragon et disparu.

3.1.15 Tsukuyomi-no-Mikoto (月読の命 ou 月夜見の尊)
Aussi connu comme Tsukiyomi, Tsuki no Kami, Tsukiyomino mikoto, et Tsukiyumi no mikoto, il est le dieu de la lune. Il tua la déesse de la nourriture, Uke Mochi, dégoûté et en colère à cause de la façon dont elle avait préparé le repas. Ce qui causa qu’Amaterasu ne lui fit plus jamais face, provoquant ainsi la séparation du soleil et de la lune dans le ciel qui sont maintenant dans des parties différentes du ciel.

3.2 Kami mineurs

* Amatsu-Mikaboshi (天津甕星), le kami de tout le mal et les étoiles qui exista avant le Kotoamatsukami.
* Konohanasakuya-hime (木花之開耶姫), la femme de Ninigi et la fille de Ohoyamatsumi et arrière grand mère de Jimmu. Elle est aussi connu comme la déesse du Mont Fuji.
* Ohoyamatsumi (大山積命), un frère ainé de Amaterasu, et un important dieu qui dirige les montagnes, les mers et la guerre? Il est aussi le père de Konohanasakuya-hime.
* Sarutahiko Okami (猿田毘古神), le kami de la Terre qui guida Ninigi aux îles du Japon.
* Uke Mochi (保食神), appelée parfois Ogetsu-hime-no-kami, la déesse de la nourriture. Après qu’elle eu craché un poisson, vomit et déféqué du gibier et toussé du riz, elle fut tué par un Tsukuyomi dégouté, ou dans d’autres versions, Susanoo.

4. Bouddhisme

4.1 Amida Nyorai (無量光佛 ou 無量壽佛)
Se rapporte habituellement à Amida-butsu (阿弥陀如来), il est le bouddha primaire de l’école de bouddhisme de la Terre Pure. Ceux qui le vénèrent croient qu’il est aussi un Bouddha qui possède des qualités méritoires infinies; qui expose le dharma dans son paradis pure. Il est le plus connu et le plus populaire des Cinq Bouddhas Sages.

4.2 Daruma (ダルマ)
Il est traditionnellement estimé dans la mythologie bouddhiste pour être le fondateur du bouddhisme Zen (Chan en chinois), autant que le fondateur de Shaolin (tels que furent leur renommée). Une légende rapporte qu’après plusieurs années de méditation, Boddhidharma perdit l’usage de ses yeux et de ses membres. Une poupée Daruma fut crée en l’honneur de cette légende.

5. Les sept dieux du bonheur

voir l’article sur les shichifukujin

6. Inari

Inari (稲荷, aussi Oinari) est le kami japonais de la fertilité, du riz, de l’agriculture, des renards, des industries et du success mondial. Inari est représenté comme un homme, une femme ou une personne androgyne, il est parfois représenté comme un ensemble de trois ou cinq kami individuels, et il est une figure populaire  des croyances à la fois Shintoistes et Bouddhistes au Japon. Les renards d’Inari, ou kitsune, sont blanc pure et agissent comme messagers.

6.1 Description
Inari a été décrit autant comme un homme qu’une femme. Les représentations les plus populaires d’Inari, selon la chercheuse Karen Ann Smyers, sont un vieil homme portant du riz, une jeune femmes déesse de la nourriture, ou un bodhisattva androgyne. Aucune des représentations n’est correcte, le genre préféré de description varie selon les traditions régionales et les croyances individuelles. A cause de cette association étroite avec les kitsune, Inari est parfois décrit comme un renard;  toutefois, bien que cette croyance est très répandu, les prêtes shinto et bouddhistes, découragent cette représentation. Inari apparait aussi sous la forme d’un serpent ou d’un dragon, et dans un conte folklorique Inari est apparu à un homme malfaisant sous le forme d’une monstrueuse araignée comme une façon de lui faire apprendre une leçon.


Inari apparait à un guerrier

Inari est parfois identifié à d’autres figures mythologiques. Certains chercheurs suggèrent qu’Inari est la personne connu dans la mythology japonaise classique comme Ukanomitama ou le Kojiki de Ôgetsu-Hime; d’autres suggèrent qu’Inari est la même personne que Toyouke. Certains prennent Inari comme identique à tout kami des graines.

L’aspect d’Inari sous forme féminine est souvent identifiée et en conflit avec Dakiniten, une divinité bouddhiste qui est une transformation japonaise de la dakini indienne, ou avec Benzaiten des sept dieux du bonheur. Dakiniten est décrite comme un boddhisattva féminin ou androgyne chevauchant un renard blanc volant.

Inari est souvent vénéré comme un collectif de trois divinité (Inari sanza); depuis la période Kamakura, ce nombre s’est trouvé augmenté jusqu’à cinq kami (Inari goza). Toutefois, l’identification de ces kami a changé à travers le temps. Selon les écrits de Fushimi Inari, le plus vieux et le plus important sanctuaire d’Inari, ces kami ont inclu Izanagi, Izanami, Ninigi et Wakumusubi, en plus de la divinité de la nourriture mentionnée précédement. Les cinq kami aujourd’hui identifiés avec Inari à Fushimi Inari sont  Ukanomitama, Sadahiko, Omiyanome, Tanaka, et Shi. Toutefois, à Takekoma Inari, le second plus vieux sanctuaire d’Inari au Japon, ces trois divinités vénérées sont Ukanomitama, Ukemochi, et Wakumusubi. Selon le Nijûni shaki, les trois kami sont Ômiyame no mikoto (l’eau), Ukanomitama no mikoto  (les graines) et Sarutahiko no mikami (terre).

Les renards et les joyaux exauceurs de voeux sont les symboles les plus importants d’Inari. D’autres éléments communs décrivant Inari, et parfois son/sa kitsune, incluent un faucille, une gerbe ou un sac de riz, et une épée.

6.2 Histoire
Les origine de la vénération d’Inari  ne sont pas entièrement claires. Le première utilisation enregistrée des kanji actuels (caractères japonais d’origine chinoise), qui signifie « portant du riz », était dans le Ruijû Kokushi en 827 après Jésus-Christ. D’autres jeux de kanji avec la même lecture phonétique, contenant en majorité le mot « riz », étaient utilisés plus tôt, et la plupart des chercheurs s’accordent à dire que le nom Inari est dérivé de Ine-nari (faire pousser du riz). La croyance en Inari est connu pour avoir existé en 711 après Jésus-Christ, la date officielle de fondation du sanctuaire à la montagne Inari au Fushimi à Kyoto. Les chercheurs comme Kazuo Higo croient que les croyances étaient conduites des siècles avant cette date; il suffèrent que le clan Hata commença la croyance formelle d’Inari comme un kami de l’agriculture au cinquième siècle. Le nom Inari n’apparait pas dans la mythologie classique japonaise.

Dans la période Heian, les croyances en Inari commencèrent à se répandre. En 823 ap J-C, après que l’empereur Saga présenta le temple Tô-ji à Kûkai, le fondateur de la secte bouddhiste Shingon, ce dernier désigna Inari comme son kami résident protecteur. En 827, la court attribua à Inari le rang le plus bas de cinquième divinité, ce qui permis d’accroitre encore plus la popularité de la divinité dans la capitale. Le rang d’Inari fut postérieurement augmenté, et en 942, l’empereur Suzaku gratifia Inari du plus haut ranf en remerciement pour avoir écrasé les rebellions. A ce moment, le sancuaire Fushimi Inari-taisha fut choisi par la court parmis les vingt deux sanctuaires pour recevoir le patronage impérial, un immense honneur. Le second sanctuaire d’Inari, Takekoma, fut établit durant le neuvième siècle.

La popularité d’Inari continua à grossir. Le sanctuaire Fushimi, déjà un site de pélérinage très populaire, gagna une large renommée lorsqu’il devint un lieu de pélérinage impérial en 1072. En 1338, le festival du sanctuaire était dit pour rivaliser de splendeur avec le festival de Gion.


Torii rouge encadrant le chemin menant au sanctuaire

En 1468, durant la guerre Ônin, le complexe entier du sanctuaire Fushimi fut brûlé. La reconstruction prit environ trente ans; le nouveau batiment fut consacré en 1499. Alors que le vieux complexe permettait la vénération de trois kami dans des batiments séparés, le nouveau complexe permet la vénération de cinq kami dans un même batiment. Le nouveau sanctuaire inclue aussi un temple bouddhiste pour la première fois, et la prieuté héréditaire fut étandue pour inclure le clan Kada.

Durant la période Edo, la vénération d’Inari se propagea à travers le Japon, elle devint vraiment importante à Edo. Smyers attribue cette expansion à un mouvement des daimyo (seigneur féodal). Inari devint au seizième siècle le patron des forgerons et le protecteur des guerriers – pour cette raison, de nombreux chateaux au Japon comportent un sanctuaire d’Inari – et les daimyo emportèrent leur croyance en leur kami protecteur avec eux lorsqu’ils étaient relocalisés dans un nouveau domaine. Le rôle divin d’Inari continua à s’étendre; sur la côte, il devint le protecteur des pécheurs; à Edo, il était invoqué pour empêcher les feux. Il devint le patron des acteurs et des prostitués, puisque ses sanctuaires étaient souvent trouvés près des quartiers des plaisirs où ces individus vivaient. Il commenca à être vénéré comme Inari l’exauceur de voeux, une divinité de la chance et de la prospérité; une expression commune d’Osaka était:  » Byô Kôbô, yoku Inari » (pour la maladie [prie] Kôbô, pour les voeux [prie] Inari). Ironiquement, Inari commença aussi à être présenté pour la bonne santé; on l’accrédite des soins de diverses afflictions comme la toux, les maux de dents, les os cassés et la syphilis. Les femmes prient Inari de leur accorder des enfants.

Après un decrès du gouvernement mandatant la séparation des croyance bouddhistes et shintoistes, de nombreux sanctuaires d’Inari subirent des changements. A Fushimi Inari, par exemple, les structures qui était clairement bouddhistes démolies. Parmi la population, toutefois, la forme de vénératiions mélangées continua. Certains temples bouddhistes maintenèrent la vénération d’Inari en expliquant qu’ils étaient toujours dévoué à une divinité bouddhistes (souvent Dakiniten), ce qui était perçu par le citoyen moyen comme étant Inari.

Durant la période Tokugawa, lorsque l’argent remplaca le riz comme mesure de richesse au Japon, le rôle d’Inari comme kami de prospérité mondiale fut étendu pour intégrer tous les aspects des finances, du business et des industries. Au début du dix-huitième siècle, les croyant d’Inari  à Ginza frappaient des pièces couleur menthe en terme d’offrande à Inari, qui présentaient deux renard et un joyau ou les caractères pour longue vie et bonne chance.

6.3 Sanctuaires et offrandes
Inari est une divinité populaire avec des sanctuaires et des temples localisés à travers la plupart du Japon. Selon une enquête de 1985 par l’Association Nationale des Temples Shintoistes, 32 000 sanctuaires – plus d’un tiers des sanctuaires shinto au Japon – sont dédiés à Inari. Ce nombre inclue seulement les sanctuaires shinto avec des prêtres résidant à temps complet; si les petits sanctuaires routiers, les sanctuaires personnels (gardés à la maison) ou dans les bureaux, les petits sanctuaires sans prêtre résidant à temps complet et les temples bouddhistes étaient inclus, le nombre augmenterait d’au moins un ordre de grandeur.


statue de kitsune, messager et/ou incarnation d’Inari

L’entrée d’un sanctuaire d’Inari est habituellement marqué par un ou plus torri vermillon et quelques statues de kitsune, qui sont souvent ornées d’une yodarekake rouge (bavette votive) par les croyants emprunts de respect. Cette couleur rouge est venu à être identifiée avec Inari, ç cause de de son utilisation dans les sactuaires d’Inari et leur torii. Le principal sanctuaire est le sanctuaire Fushimi Inari au Fushimi à Kyoto au Japon, ou le chemin vers la colline du sanctuaire est marqué de cette façon. Les statues de kitsune sont par moment prises comme une incarnation d’Inari, et elles viennent habituellement par paire représentant le mâle et la femelle. Ces statues de renard porte un objet symbolique dans leur bouche ou entre leur pattes – la plupart du temps un joyau ou une clef, mais une gerbe de riz, un parchemin ou un renardeau sont aussi des objets communs. La plupart des sanctuaires d’Inari, quelque soit leur taille, présentent au moins une paire de ces statues, habituellement encadrant l’autel, ou dessus, ou encore en face du sanctuaire principal. Les statues sont rarement réalistes; elles sont typiquement stylisées, représentant un animal assis avec sa queue dressée en l’air, regardant vers l’avant. Malgré ces caractéristiques communes, les statues sont très individuelles par nature; il n’y en a pas deux qui sont vraiment identiques.


Inari-zushi

Des offerandes de riz, de sake et d’autres nourritures sont donnés au sanctuaire pour appaiser et satsifaire ces messagers kitsune, qui sont alors attendu pour plaider à Inari au nom du croyant. Inari-zushi, un rouleau de shushi japonais fait de tofu frit, est une autre offrande populaire. Une croyance populaire prétend que le tofu grillé est la nourriture favorite des renards japonais, et un rouleau Inari-zushi a des coins pointus qui ressemble aux oreilles des renards, renforçant ainsi l’association. Les prêtres n’offrent normalement pas ces aliments à la divinité, mais il est habituel, de trouver dans les commerces du tofu grillé lorsqu’on approche d’un sanctuaire d’Inari. Des statues  de renard  sont souvent offertes aux sanctuaires d’Inari par les croyants, et à certaines occasion un renard empaillé est présenté au temple. A une certaine époque, certains temple étaient des parcs naturels pour des renards vivants qui étaient vénérés, mais ce n’est plus le cas actuellement.

6.4 Festival
Le jour du festival traditionnel d’Inari était le premier jour du cheval (sixième jour) du deuxième mois (nigatsu no hatsuuma) du calendrier lunisolaire.


statue de kitsune d’Inari

Dans certaines partie de Kyûshû, une fête ou une période de prières commence cinq jour avant la pleine lune de Novembre; ocasionnellement c’est étendu à une semaine complète. La fête ou la période de prières est accompagnée par des offrandes de produits à base de riz à un sanctuaire pour le donner à Onari, chaque jour et de reçevoir en retour des o-mamori (charmes de protection). Ce festival est particulièrement populaire dans la campagne près de Nagasaki.

7. Kotoamatsukami

En shintoisme japonais, Kotoamatsukami (別天神, signifie littéralement, « kami céleste distinctif ») est le nom collectif pour la première puissance qui commença son existence à l’heure de la création de l’univers. Ils naquirent au Takamagahara, le monde Céleste à l’heure de la création, comme Amenominakanushi (天御中主, Maitre Central), Takamimusubi (Grande creation), Kamimusubi (Creation Divine), et un peu plus tard Umashiashikabihikoji (Energie) et  Amenotokotachi (Cieux).

Ces forces devinrent alors des dieux et des déesse, le tenzai shoshin (kami célestes) – Ame no minakanushi no kami;  Takami-musubi no ôkami; Kamimusubi no ôkami; Umashiashikabihikoji no kami; Ame no Tokotachi no kami; Kuni no  Tokotachi no kami; Toyokumono no kami; Uhijini no mikoto; Suhijini no kami; Tsunokuhi no kami; Ikukuhi no kami;  Ôtonoji no kami; Ôtonobe no kami; Omodaru no kami; Kashikone no kami; Izanagi no kami; Izanami no kami; et  Amaterasu ômikami.

8. Izanagi

Izanagi (イザナギ, enregistré dans le Kojiki comme 伊弉諾, et dans le Nihonshoki comme 伊邪那岐; aussi écrit 伊弉諾尊) et une divinité née de la septième génération divine dans la mythologie japonaise et le Shintoisme, et se rapporte aussi, vulgairement traduit du Kojiki, à « mâle qui invite », ou Izanagi-no-mikoto.


Izanagi et Izanami

Lui et son épouse Izanami sont à la base de nombreuses iles, divinités, et sont les patriarches du Japon. Lorsque Izanami mourru en enfantant, Izanagi essaya (mais échoua) à la récupérer  du Yomi (monde des morts). En pratiquant le rite de purification après son retour, il engendra Amaterasu (la déesse du soleil) de son oeil gauche, Tsukuyomi (le dieu de la lune) de son oeil droit, et Susano’o (dieu des tempêtes et des orages) de son nez. L’histoire de Izanagi et Izanami a un parallèle très proche du mythe grec de Orphée et Eurydice, mais il a quand même des différences majeures. Lorsque Izanagi regarda prématurément sa femme, il put saisir son état monstrueux et diabolique et elle devint honteuse et complètement enragée. Elle le poursuivit dans le but de le tuer. Mais elle échoua, et promit alors de tuer mille personnes de son peuple chaque jour. Izanagi rétorqua qu’il en ferait naitre mille cinq cent chaque jour.

Il y a de nombreuses similarités aussi entre Izanami et Izanagi d’un côté et les divinités Maya Itzamna et Ix Chel de l’autre. Autant du côté des Maya, que des Yamato, le dieu masculin est une divinité bienfaitrice, créatrice de la lune et du soleil, alors que le dieu féminin (Ix Chel en Amérique Centrale) est seulement bienveillant en présence de son mari. Si elle est isolé de lui, elle devient une déesse maléfique des inondations, de la destruction et de la mort. Elle a un sepent qui grandit à partir de sa tête, comme Izanami au Yomi.

9. Izanami

Dans la mythologie japonaise, Izanami (イザナミ, aussi écrite  伊弉冉尊 ou  伊邪那美命, signifie « celle qui invite ») est la déesse de la création et de la mort, autant que l’ex femme du dieu Izanagi. Elle est aussi présenté comme Izana-mi,  Izanami-no-mikoto ou Izanami-no-kami.

9.1 Déesse de la Creation
Les premiers dieux Kunitokotachi et Amenominakanushi invoquèrent et créèrent deux entités divines, le mâle Izanagi et la femelle Izanami, et les chargea de créer la première terre. Pour les aider, Izanagi et Izanami reçurent un lance décorée de joyaux, appelée Ame-no-nuboko (lance céleste). Les deux divinités, allèrent sur le pont séparant les cieux et la terre, Ame-no-ukihashi (« pont flottant des cieux »), et agitèrentla mer en dessous avec la lance. Lorsque de l’eau salée tomba de la lance, Onogoroshima (« île auto-formée ») fut créé. Ils décendirent du pont des cieux et firent leur maison sur cette île.

Finalement il souhaitèrent s’unir, alors ils construirent une colonne appelée Ame-no-mihashira (« pilier des cieux », le préfixe « mi » est honorifique) et autour ils construisirent un palais appelé Yahiro-dono  (un « hiro » est environ 182 cm, dont le « palais de huit hiro » aurait une surface de 14,56m²). Izanagi et Izanami marchèrent autour du pilier par des directions opposées, et quand ils se rencontrèrent, Izanami parla la première pour les voeux rituels. Izanagi ne pensait pas que c’était la bonne chose à faire, mais il s’étaient unis après tout. Ils eurent deux enfants, Hiruko (« l’enfant sangsue », voir les dept dieux du bonheur pour connaitre son histoire) et Awashima (« l’île faible »), mais ils naquirent déformés et n’étaient pas considérés comme des divinités.

Ils mirent les enfants sur un bateau et les envoyèrent sur l’océan, alors ils demandèrent aux autres dieux pour un réponse sur ce qui n’avait pas été correctement. On leur dit alors que c’est la divinité masculine qui doit parler en premier durant la cérémonie de mariage. Alors Izanagi et Izanami vinrent autour du pilier, cette fois c’est Izanagi qui parla en premier lorsqu’ils se rencontrèrent, et leur mariage fut un succès.

De leur union naquit Ôyashima, ou les « huit grandes îles » de la chaine japonaise:

  • Awaji
  • Iyo (plus tard Shikoku)
  • Ogi
  • Tsukusi (plus tard Kyûshû)
  • Iki
  • Tsushima
  • Sado
  • Yamato (plus tard Honshû)

Noter que Hokkaidô, Chishima, et Okinawa ne faisaient pas partie du Japon à ce moment.

Ils créèrent six îles de plus et de nombreuses divinités. Izanami décéda en donnant naissance à Kagu-Tsuchi (incarnation du feu) ou Ho-Masubi (faiseur de feu). Elle fut enterrée au Mont Hiba, sur la frontière des anciennes provinces d’Izumo et Hoki, près de Yasugi de la Préfecture de Shimane (à l’heure actuelle). Izanagi fut tellement en colère de la mort de sa femme qu’il tua le nouveau né créant  ainsi une douzaine de divinités.


Izanagi et Izanami

9.2 Déesse de la mort

Izanami était tellement abattu par la mort d’Izanami qu’il fit un voyage au Yomi (« le terre fantasmagorique des morts »). Rapidement, il chercha Izanami et la trouva. Au début, Izanagi ne pouvait pas la voir du tout, car les ombres cachaient son apparence. Malgrè tout il lui demanda de revenir avec lui. Izanami lui cracha dessus, informant Izanagi qu’il était trop tard. Elle avait déjà mangé la nourriture du monde des morts et ne faisait plus qu’un avec la terre des morts. Elle ne pouvait plus du tout revenir chez les vivant.

Izanagi fut choqué à cette nouvelle mais il refusa de la laisser (comme elle le souhaitait) dans la sombre étreinte du Yomi. Alors qu’Izanami dormait, il prit le peigne qui liait ses long cheveux et le fit briller comme une torche. Sous le soudain jet de lumière, il vit l’horrible et hideuse forme de ce qui était jadis la belle et gracieuse Izanami. Elle était maintenant une masse de chair putréfiées parcouru d’asticots et de toutes sorte de créature sortant de son corps ravagé.

Eclatant en sanglots bruyamment, Izanagi ne put plus controler sa peur et commença à s’enfuir, en ayant l’intention de retourner dans le monde des vivant et abandonnant sa femme morte et tourmentée. Izanami se réveilla en hurlant et le poursuivit. Des Shikome (Yomotsu-shikome, 黄泉醜女, horribles femmes du Yomi: des femmes démoniaques, les Shikome elles-mêmes sont semblables aux Maenads, qui déchirèrent Orphée en morceaux) partirent aussi en chasse d’Izanagi effrayé avec pour instruction d’Isanami de le ramener.

Izanagi sortit en toute hâte de l’entrée et poussa un rocher dans la bouche du Yomotsuhirasaka (黄泉津平坂) (caverne qui était l’entrée du Yomi). Izanami hurla derrière l’impénétrable barrière et dit à Izanagi que s’il la laissait, il détruira 1000 résidents du monde des vivants chaque jour. Il répondit furieusement que chaque jour il donnerait la vie à 1500.

Cette histoire a un fort parallèle avec le mythe grec d’Orphée et Eurydice, aussi bien que le mythe de de Persephone et Demeter, le mythe Maya de Itzamna et Ix Chel, et le mythe Akkadien/Sumérien de la descente de Inanna dans l’outremonde. Les Shikome par exemples sont un parallèle avec les Maenads, qui déchirèrent Orphée en morceaux.

10. Amaterasu

Amaterasu (天照), Amaterasu-ômikami (天照大神 / 天照大御神) ou Ôhiru-menomuchi-no-kami (大日孁貴神, Ôhiru-menomuchi-no-kami) est dans la mythologie japonaise une déesse du soleil et peut-être la plus importante divinité shinto. Son nom, Amaterasu, signifie littéralement « (celle qui) illumine les cieux ». Elle naquit à partir de l’oeil gauche de Izanagi lorsque celui ci se purifiait dans la rivière et parvint à devenir le dirigeant du Haut Plan Céleste (Takamagahara).


Amaterasu

On dit d’elle qu’elle est directement liée à la lignée de la maison impériale du Japon et des empereurs, qui sont considérés comme descendant des kami eux-mêmes.

10.1 Histoire

10.1.1 Histoire d’Amaterasu
Amaterasu est décrite dans le Kojiki comme la déesse du soleil qui naquit à partir de Izanagi, qui est aussi accompagnée de ses frères Susano’o, la divinité des orages et des tempêtes et Tsukuyomi, la divinité de la lune. Dans le Kojiki, Amaterasu est décrite comme la déesse de laquelle toute lumière émane, et est souvent présentée comme la déesse  du soleil à cause de sa chaleur et de sa compassion pour les gens qui la vénèrent. Certains autres mythes expliquent que Amaterasu naquit à partir de l’eau.

La plupart de ses mythes tournent autour d’un incident où la déesse s’enferma elle-même dans une grotte à cause des actions de son frère. Durant une longue période, tout allait paisablement entre les trois dieux vénérés et le monde tournait calmement. Mais le frère de la déesse, nommé Susanoo qui possédait un caractère diamétralement opposé à celui de sa soeur, était irascible, imprévisible et souvent brutal, on ne comptait plus les innombrables disputes qui l’opposaient à Amaterasu. Un jour, lors d’une querelle particulièrement violente, Susanoo entra dans une fureur terrible. Il partit brusquement et se précipita vers les rizières qui bordaient le palais. Saisi d’une rage folle, il saccagea les champs de riz en les piétinant, il détruisit les digues qui protégeaient les cultures et boucha les écoulements des canaux d’irrigation. Toutes les pousses de riz que la déesse du soleil cultivait avec amour furent détruites. L’Omikami lui demanda d’arrêter mais il l’ignora. Comme cela ne suffisait pas à calmer la furie de Susanoo, il s’introduisit dans la demeure de sa soeur et se mit à vomir dans toutes les pièces et à barbouiller les murs avec ses propres excréments. Pour finir, il jeta à travers le toit du palais un cheval écorché à ses servantes qui étaient entrain de tisser à ce moment. Les femmes furent tuées par le bois de la charpente qui se brisa et transpersa leur corps (dans le Kojiki, c’est leur organes de reproduction qui furent transpersés).

Amaterasu était Excédée et très en colère contre le comportement ignoble de son frère et en protestation elle s’enferma dans la Grotte Céleste et scella l’entrée avec un rocher géant. Ce qui eut pour effet de faire sombrer le monde dans les ténèbres. Sans elle, tout commençait à dépérir et mourir. Les huit millions de kami se regroupèrent devant sa grotte et réfléchir à un moyen de la tromper pour la faire sortir. Ils s’assirent tous devant la grotte et mirent un miroir devant l’entrée de la grotte. Ame-no-Uzume, une voluptueuse déesse de la joie saisit une bassine et se mis à danser sensuellement en tapant le rythme sur la bassine. Elle exposa ses seins et leva sa jupe en dansant. Tous les deux firent un rafut gigantesque en hurlant, sifflant, criant, applaudissant, riant. Amaterasu jeta un oeil dehors pour voir ce qui causait tout ce bruit. Elle demanda  au dieu le plus proche ce qui se passait, et il lui répondit qu’il y avait une nouvelle déesse. Lorsqu’Amaterasu demanda qui elle était, il pointa le miroir.

L’Omikami ne s’était jamais vu auparavant, et lorsqu’elle vit son reflet, elle fixa la radiance de sa propre forme. Elle était tellement surprise qu’elle dit « omo-shiroi », ce qui signifie à la fois « visage blanc » ce que l’Omikami avait, et « fascinant ». Lorsqu’elle fut hors de l’entrée, Tajikara-O fermet le rocher derrière elle.
L’ayant piégé en dehors de la grotte, les dieux la convainquirent de retourner au Plan Céleste et toute vie commença à pousser de nouveau et à devenir fort, grâce à sa lumière. Une fois de retour au Plan Céleste, elle s’assura d’être prête pour accueillir les exactions de son frères en ayant un arc et un carquois plein de flèches à ses côtés.


Amaterasu sortant de la grotte

Plus tard elle envoya son petit fils Ninigi-no-Mikoto pour pacifier le Japon; son arrière petit-fils deviendra le premier empereur, l’Empereur Jimmu. Il posséda l’épée sacrée (Kusanagi), les joyaux sacrés (Yasakani no magatama), et le miroir sacré (Yata no kagami) qui devinrent  les atours impériaux japonais.

On attribut à Amaterasu l’invention de la culture du riz et du blé, l’utilisation des vers à soie et le tissage avec un métier à tisser.

Kukai est célèbre pour avori établit la relation entre Amaterasu et Dainichi Nyorai, la manifestation centrale de Buddha, dont le nom est littéralement « Grand Bouddha Soleil ». Par conséquent Amaterasu est défini comme une émanation divine du Bouddha Vairocana.

Son plus important sanctuaire, le Grand Sanctuaire de Ise, se trouve à Ise à l’ouest d’Honshû. Le sanctuaire est démoli et reconstruit tous les 20 ans. Dans ce sanctuaire elle est représenté par un miroir, un des trois atours impériaux japonais. On prétend que le sanctuaire d’Ise est la maison d’Amaterasu. Toutefois, ce sanctuaire n’est pas ouvert au public.

Elle est célébrée tous les 17 juillet par des processions dans les rues à travers tout le pays. Les festivités du 21 décembre, le solstice d’hiver, célèbre sa sortie de la grotte.

10.1.2 Différences entre le Kojiki et le Nihonshoki
Dans le Kojiki et le Nihonshoki, la déesse est décrite avec de légères différences. Généralement, l’histoire du Kojiki est bien plus répandu et connue.

En premier il y a l’histoire de sa naissance. Dnas le Kojiki, elle naquit après l’échec de Izanagi de récupérer Izanami du monde des morts. Toutefois, dans le Nihonshoki, Izanagi et Izanami, qui était toujours en vie, décidèrent ensemble de créer une divinité suprême pour reigner sur le monde, et donnèrent naissance à Amaterasu.

L’épisode de l’envoie de son petit fils à Ashihara no Nakatsukuni (Japon) est aussi différente dans les deux mythes. Dans le Kojiki, Amaterasu commande à son fils et aux autres dieux de pacifier le Japon. D’un autre côté, l’article principal du Nihonshoki contient le mythe qui explique qu’il s’agit en fait de Takamimusubi-no-Kami  qui prit le controle des évènements et envoya son petit fils maternel Ninigi au Japon. Le rôle de Amaterasu est ambigüe dans cet épisode.

Dans les deux cas, le Nihonshoki présente un version similaire de l’épisode du Kojiki comme « aru-fumi », épisode alternatif.

11. Tsukuyomi

Tsukuyomi ou Tsukiyomi (月読の命 ou 月夜見の尊, Tsukuyomi-no-mikoto), aussi connu comme Tsukuyomi-no-kami, est le dieu de la lune en shintoisme et selon la mythologie japonaise. Le nom Tsukiyomi est une combinaison du mot japonais pour « lune » (tsuki) et « lire » (yomu). Une autre interprétation est que son nom est une combinaison de « lune éclairant la nuit » (Tsukiyo) et d’un verbe signifiant « regarder » (miru). Actuellement une autre interprétation est que le kanji « s’incliner/faire la révérence » (弓, yumi) fut corrompu avec le kanji pour « yomi ». « Yomi » se rapporte aussi au monde des morts au Japon, quoi que cette interprétation est peu probable.

Tsukuyomi était le premier des « trois nobles enfants » nés quand Izanagi, le dieux qui créa la première terre, Onogoro-shima, se purifiait de ses péchés en se baignant après avoir échappé au monde des morts  et des griffes de sa femme morte et devenu enragée, Izanami. Tsukuyomi naquit lorsque Izanagi nettoya son oeil droit. Bien que, dans une histoire alternative, Tsukuyomi naquit à partir d’un miroir fait de cuivre blanc dans la main droite d’Izanagi.

Après avoir grimpé une échelle céleste, Tsukuyomi vécu dans les cieux, aussi connu sous le nom de Takamagahara, avec sa soeur Amaterasu la déesse du soleil.

Tsukuyomi rendit Amaterasu furieuse lorsqu’il tua Uke Mochi, la déesse de la nourriture. Amaterasu envoya une fois Tsukuyomi pour la représenter à une fête organisée par Uke Mochi. La déesse fabriqua la nourriture en se tournant vers l’océan et cracha du poisson, puis en faisant face à la forêt du gibier sortit de sa bouche (certaines sources raconte que le gibier sortit par un autre orifice naturel), et finalement se tourna vers une rizière et toussa un bol de riz. Tsukuyomi était profondément dégoutté par cette action que, bien que le répas semblait exquis, le repas fut préparé d’une manière vraiment dégoutante, et donc il la tua.

Peu après, Amaterasu appris ce qui s’était passé et elle fut tellement furieuse qu’elle refusa de jamais regarder Tsukuyomi encore, se déplaçant ainsi dans une autre place du ciel, à jamais. C’est pour cette raison que le jour et la nuit  ne sont jamais ensemble. Dans une version plus récente du mythe, Uke Mochi est tuée par Susanoo.

12. Susanoo

Susano’o (須佐之男命, Susa-no-O-no-Mikoto, aussi romanisé comme  Susanoo, Susa-no-O, et Susanowo) en shintoisme est le dieu de la mer et des orages.

Dans la mythologie japonaise, Susanoo, le Vent d’Eté Cinglant, est le frère d’Amaterasu, la déesse du soleil et de Tsuuyomi, le dieu de la lune. Tous trois furent créé d’Izanagi lorsqu’il lava son visage des pullutions du Yomi, le monde des morts. Amaterasu fut créée quand Izanagi lava sont oeil gauche, Tsukuyomi fut créé lorsqu’il lava son oeil droit, et Susanoo fut créé par le nettoyage du nez.

Des sources racontent la longue rivalité entre Susanoo et sa soeur. Lorsqu’il fut commandé par Izanagi de quitter les cieux, il alla voir sa soeur pour lui dire aurevoir. Amaterasu, suspicieuse, proposa un concours sur le champ: chacun d’entre eux devait transformer un objet de l’autre en personne. Amaterasu créa trois femmes à partir de l’épée de Susanoo alors que Susanoo créa cinq homme à partir du collier d’Amaterasu. Annonçant que les hommes étaient les siens parce qu’il étaient nés de son collier, Susanoo détruisit ses champs de riz, jeta un cheval mort sur son palais, tuant une des servantes qui tissait en dessous à ce moment. Amaterasu, furieuse et en colère, se cacha dans Ama-no-Iwato la « grotte céleste », en représaille, ce qui eu pour effet de cacher le soleil pendant une longue période.

Alors, les dieux réussirent à la faire sortir par un stratagème et la convainquirent de reprendre sa place. Susanoo fut banni des Cieux en punition. Il descendit dans la province d’Izumo, ou il rencontra un couple de personnes agées. Sept de leur huit filles avaient été dévorées par le serpent à huit têtes, Yamata-no-Orochi et était sur le point de perdre leur dernière fille Kushinada-hime (櫛名田比売) puisque le monstre venait pour elle. Après que le couple eut promis la main de leur fille à Susanoo, il accepta d’occir Orochi. Avec l’aide de huit bol de saké  (un pour chaque tête), Susanoo décapita le monstre une fois qu’il s’endormit.


Susanoo terrassant Orochi

A partir d’une des queues d’Orochi, Susanoo sortit une épée, qu’il appela Ama-no-Murakumo-no-Tsurugi (« L’Epée des Nuages Célestes Réunis »), plus tard appelée  Kusanagi-no-Tsurugi (天叢雲剣) (あまのむらくものつるぎ),  mais elle est populairement nommée Kusanagi (草薙) (くさなぎ) (Coupeuse d’herbe). On peut aussi l’appeler « Tsumugari no Tachi » (都牟刈の太刀) (つむがりのたち). L’épée fut offerte à Amaterasu comme cadeau de réconciliation et fut ensuite donnée à son déscendant Ninigi avec Yata-no-Kagami (un miroir) et  magatama (des joyaux sacrés) comme preuve de son droit divin de diriger.

12.1 Izumo
Alors qu’Amaterasu est vénérée au sanctuaire d’Ise, Susanoo est vénéré à Izumo, où il descendit après avoir été banni des cieux. Izumo est la maison du plus vieux sanctuaire au Japon et est tenu comme s’il était le sanctuaire le plus sacré du Japon: le sanctuaire d’Ise.

12.2 Susanoo dans le travail de fiction
Susanoo est représenté dans:

* Susanoo a été une source d’inspiration pour Susanoomon de Digimon Frontier, la combinaison pour l’esprit du guerrier Légendaire Ten. Il est aussi dit que sa puissance n’a pas d’égal.
* Les films Tokusatsu comme « Les Trois Trésors » (où il fut interprêté par Toshiro Mifune) et « Yamato Takeru »
* Le film de 2003 « Onmyoji II », Susanoo est interprêté par Hayato Ichihara.
* Des animes, comme Dark Myth, le petit prince et le dragon à huit tête, Blue Seed, où son but ultime est de faire du Japon un pays de nature encore une fois en transformant les êtres humains en plantes, Le Roi des Braves GaoGaiGar où un vaisseau a été nommé selon lui, et Kishin Taisen Gigantic Formula où un robot gigantesque porte son nom, le robot porte une épée appelé Murakumo.
* Il apparait dans « Season of Mists », de la bande dessinée Sandman de Neil Gaiman, détaillant un pantheon adapté pour un nouveau style de Dieux incluant Marilyn Monroe, King Kong, et Lady Liberty (la statue de la liberté).
* Il apparait aussi dans le spin-off Lucifer de Sandman.
* Naruto, dans lequel Susanoo est le nom de la technique ultime et la plus puissante de Itachi Uchiha.
* Orion, un mange de science-fiction/fantasy créé par Masamune Shirow, comme Susano, un dieu invoqué pour sauver le monde de la destruction ultime.
* Okami, un jeu vidéo sur PlayStation 2 (et wii), sous le nom de Susano, en compagnie de Amaterasu, la protagoniste de l’histoire. Les deux combattrons Orochi afin de sauver la petite Kushinada qui fait le saké du village menacée de se faire manger par Orochi. Un sake spécial: « le sake des 8 purifications » est fait par Kushinada pour permettre de saouler les huit têtes de Orochi individuellement pour battre Orochi. Après avoir vaincu Orochi, Amaterasu reçoit une épée appelée Tsukuyomi.
* Onimusha: Dawn of Dreams, un jeu vidéo de Playstation 2, présente un objet appelé « Corne de Susano », qui augmente de manière considérable un des attributs d’un des personnage à jouer lorsqu’il est équippé.
* Golden Sun: The Lost Age, un jeu vidéo pour Game Boy Advance, présente une partie du jeu se déroulant dans la ville insulaire d’Izumo,  ùu un homme du nom de Susa sauve sa fiancé, Kushinada d’un serpent géant, qu’il affaiblit en lui faisant boire du saké (Dragonsbane en anglais). Après que le personnage principal défait le serpent, Susa lui dit de  chercher sous la queue du monstre, où le personnage pourra trouver une épée appelée « Cloud Brand ».
* Persona 3, un jeu vidéo de Playstation 2, présente Susanoo comme la forme ultime du Fool Arcana Social Link avec un tirer dans le nom, « Susano-o », bien que la prononciation soit la même.
* Son nom figure dans le chant Dragón de los Campos (dragon des champs) du groupe de Power Metal Costa Ricain Anima  Impugnis..
* dans le jeu vidéo sur playstation 2 « Shadow Hearts: Covenant » Susanoo est le boss final et apparait avec les trois trésors de la mythologie japonaise. Dans cette incarnation il apparait comme un démon humanoide assis sur une fleur de lotus evec le nom écrit avec un tiret comme dans persona 3
* Une référence légère peut être trouvée dans King of Fighters

13. Sarutahiko

Sarutahiko Ôkami (猿田毘古大神, 猿田彦大神), est un kami, une divinité de la religion japonaise, le shintoisme.

Sarutahiko Ôkami est un puissant gardien kami qui est vénéré à Tsubaki Jinja dans le préfecture de Mie et à Saruhiko Jinja à Ise. Dans le Kojiki, il est le chef des kami terrestres et celui qui souhaita la bienvenue à Ninigi-no-Mikoto, le petit fils d’Amaterasu, la déesse du soleil, lorsqu’il descendit du Takamagahara. Il est décrit comme un de forte stature avec une large barbe, un lance couverte de joyaux, une visage rude et un long nez. Au début il est peu disposé à céder son royaume jusqu’à ce que Ame-no-Uzume-no-Mikoto, le kami de la danse et des arts, qu’il épousera plus tard, le persuade. Sarutahiko Ôkami est vu comme un symbole de force et d’assistance, ce qui explique pourquoi il est le patron des atrs martiaux comme l’aikido.

Son nom consiste en un élément étymologique obscure, Saruta, qui est tradutionnellement traduit en kanji par (猿田) ce qui suggère la signification de « champ aux singes » comme une sorte de double ambigüité, suivit par le nom japonais classique hiko « un enfant mâle de sang noble, un prince ». Alors le nom embelli de Sarutahiko Ôkami peut être vulguèrement traduit par « Grand Kami, Prince Saruta ». De nombreuses variations de prononciation de son nom existent, incluant Sarudabiko et Sadahiko. Bien qu’il n’est pas habituellement pas écrit, le marqueur japonais, -no, est souvent suffixé au nom lorsqu’il est suivit immédiatement par un des titres honorifiques, comme Ôkami ou Mikoto.

Sarutahiko a la distinction de faire partie des six kami a avoir l’honneur de porter le titre de Ôkami (大神) ou « Grand Kami »; les autres cinq sont Izanagi, Izanami (dans son rôle de Perséphone comme Reine du monde des morts), Michikaeshi, Sashikuni et Amaterasu. Cet honneur spécial payé à Sarutahiko est particulièrement notable  pour le fait qu’il est le seul kunitsukami, ou kami terrestre, à avoir ce titre; les autres cinq sont tous des amatsukami, des kami célestes.

14. Ninigi no Mikoto

Ninigi no Mikoto (瓊瓊杵尊) est dans la mythologie japonaise le fils de Ame no Oshihomimi no Mikoto et petit fils d’Amaterasu, qui l’envoya sur  terre pour y planter du riz. Il était l’arrière grand père de l’empeteur Jimmu.

Amaterasu l’envoya pour pacifier le Japon, en apportant trois cadeaux célestes utilisés par l’empereur. L’épée, Kusanagi, Le miroir, Yata no kagami, et le joyau Yasakani no Magatama. Ces trois cadeaux signifient au monde que l’empereur est un descendant d’Amaterasu elle-même.

Le conte de Ninigi no Mikoto envoyé sur terre apparait dans le Nihon Shoki.

15. Raijin

Raijin (雷神) est le kami du tonnerre et des éclairs dans la mythologie japonaise. Son nom est dérivé du mot japonais rai (雷, qui signifie tonnerre) et shin (神, dieu). Il est habituellement décrit comme un démon battant du taiko pour créer le tonnerre, usuellement avec le symbole tomoe dessiné sur les taiko.

On attribue parfois à Raijin le fait de manger les nombrils ou le ventre des enfants, et lorsqu’il y a du tonnerre, traditionnellement les parents disent à leurs enfants de cacher leur nombril afin qu’ils ne soient pas emportés. Le compagnon de Raijin est le démon Raiju.

Raijin est aussi connu par les noms suivant:

* Kaminari-sama: kaminari (雷, tonnerre) et -sama (様, un suffixe honorifique)
* Raiden-sama: rai (雷, tonnerre), den (電, éclairs), et -sama
* Narukami: naru (鳴, tonitruand/roulement) et kami (神, divinité, bien qu’on a vu précédemment qu’un kami n’est pas un dieu)

Dans les arts japonais, la divinité est souvent décrite en compagnie de Fûjin, le kami du vent.


raijin et fûjin

Raijin est une divinité bien connu et sa notoriété est à l’origine de nombreux personnages dans les différentes formes de média japonais. On se moque souvent delui, par exemple dans un épisode de Kyorochan. En occident, Raijin est entrée dans la culture pop grace au jeu Mortal Kombat (et au film, dont le rôle est joué par Christophe Lambert, puis James Remar pour le 2ème opus), qui contiennent un personnage appelé Raiden. Raijin est souvent décrit comme faisant partie du pantheon des dieux dans d’autres contextes, dont une apparition avec d’autres dieux orientaux dans le film Big Trouble ni Little China.

16. Fûjin

Fûjin (風神) est le kami japonais du vent et une des plus vieilles divinité shintoiste. Il était présent à la création du monde, et lorsqu’il laissa le vent sortir de son sac, ils nettoyèrent les brumes matinales et remplirent la porte entre les cieux et la terre afin que le soleil puisse briller.

Il est décrit comme un démon sombre terrifiant portant une peau de léopard et un grand sac à vents sur ses épaules.

Une légende du bouddhisme chinois établit que Fîjin et Raijin, étaient à l’origine tous deux des démons maléfiques qui s’opposaient à Bouddha. Ils furent capturés dans la bataille avec l’armée céleste de Bouddha et ont travaillé comme divinité dès lors.

16.1 Origines
L’iconographie de Fûjin semble prendre ses origines dans les échanges culturels le long de la route de la soie. Commençant avec la période Helléniste lorsque la Grèce occupait l’Asie Centrale et l’Inde, le dieu du vent grec Boreas devint le dieu Wardo dans les arts gréco-bouddhistes, puis une une divinité du vent en Chine (frescoes du Bassin du Tarim), et finalement le kami japonais du vent Fûjin.


Représentation du dieu du vent en art gréco-bouddhiste, en Chine et au Japon

Le dieu du vent a gardé son symbole, le sac des vents, et son apparence malpropre à travers toute son évolution.

16.2 Autres médias
Le nom « Fujin » apparait comme personnage de plusieurs jeux vidéos, manga et anime, incluant Mortal Kombat, Kenyu Densetsu Yaiba, Naruto, Shadow Hearts et Final Fantasy VIII. Il (ou elle) est toujours associé avec l’élément du vent et est souvent liée avec le dieu du tonnerre (au moins dans son nom) dans ses incarnations respectives.

17. Ryûjin

Ryûjin (龍神 « dieu dragon », aussi connu comme Rinjin et Owatatsumi) était la divinité de la mer dans la mythologie japonaise. Il est un dragon, symbolique de la puissance de l’océan, avait une gueule énorme et est capable de prendre une forme humaine. Ryûjin vit à Ryûgû-jô, son palais  sous la mer battit avec du corail rouge et blanc, d’où il controlle les marées avec ses joyaux magiques des flots. Les tortues de mers, les poissons et les méduses sont souvent décrits comme les serviteurs de Ryûjin.

Ryûjin est le père de la belle déesse Otohime qui se marria avec le chasseur Prince Hoori. Le premier empereur du Japon, l’empereur Jimmu est connu comme étant le petit-fils de Otohime et Hoori. Alors, Ryûjin est un des ancêtre de la dynastie impériale japonaise.

Selon la légende, l’impératrice Jingû fut capable de porter son attaque en Corée avec l’aide des joyaux des flots de Ryûjin. Au moment d’affronter la marine coréenne, Jingû jeta le joyau des flots bas dans la mer et la marée se retira. La flotte coréenne fut échouée, et les hommes sortirent de leur bateau. Jingû jeta alors le joyau des flots haut dans la mer, et l’eau remonta, noyant tous les soldats coréens. Une fête annuelle, appelée Gion Matsuri est célébrée au sanctuaire Yasaka pour fêter cette légende.

Une autre légende faisant intervenir Ryûjin est un histoire qui explique comment la méduse a perdu ses os. Selon cette histoire, Ryûjin voulait manger du foie de singe (dans certaines version, c’était pour soigner une éruption cutanée, roséole, incurable), et envoya la méduse chercher un singe. Le singe parvint à tromper la méduse et à se sauver, en lui disant qu’il avait mis son foie dans une jar cachée dans la forêt et il lui proposa d’y aller la chercher pour elle. Alors la méduse rentra bredouille et expliqua à Ryûjin ce qu’il s’était passé. Ryûjin devint tellement furieux qu’il battit la méduse jusqu’à ce que ses os furent écrabouillés.

Ryûjin shinkô 竜神信仰 « la foi du dieu dragon » est une forme de croyance religieuse shintoiste qui vénère les dragons comme des kami de l’eau. Il est connecté avec des rituels agricoles, des prières pour avoir la pluie et le succès des pécheurs.

18. Tenjin

Tenjin (天神) est le kami shintoiste des érudits, Sugawara no Michizane divinifié. 天 signifie ciel et 神 signifie dieu ou divinité. La signification originelle de Tenjin est presque la même que Raijin (le kami du tonnerre et des éclairs).

18.1 Sugawara no Michizane


Michizane

Michizane, (菅原道真, 845 – 26 mars 903, aussi connu comme Kan Shôjô, 菅丞相) s’éleva très haut dans le gouvernement japonais durant le neuvième siècle, mais au début du dixième siècle, il tomba victime de machinations d’un rival, membre de la famille Fujiwara, et fut rétrogradé et exilé à Kyûshû. Il mourru en exile en 903. Immédiatement après-coup, la capitale fut frappée d’une pluie énorme et d’éclairs, et de nombreux dirigeants de la famille Fujiwara mourrurent, pendant que des feux causé par des éclairs détruisirent de nombreuses résidences leur appartenant.

La court arriva à la conclusion que les perturbations étaient causée par l’esprit en colère de Michizane, et ,dans le but de l’appaiser, l’empereur restaura ses attributs, brûla les ordres officiels d’exile, et ordonna qu’il soit vénéré sous le nom Tenjin, ce qui signifie « divinité du ciel ». Un sanctuaire fut établit à Kitano, et immédiatement fut élevé au premier rang des sanctuaires officiels, supporté directement par le gouvernement.

18.2 Evolution comme patron des érudits
Durant les premiers siècles, alors, Tenjin était la divinité des désastres naturels, vénéré pour l’appaisé et éviter ses malédictions. Toutefois, Michizane était célèbres pour ses talents de poètes et son érudition durant sa vie, un des plus grands de la période Heian, et durant la période Edo, les érudits et les éducateurs commençèrent à le voir comme le patron des érudits. A l’heure actuelle, cette sphère d’influence a complètement éclipsé les désastres naturels dans les adorations populaires.

L’influence de Tenjin est maintenant particulièrement forte au moment des examens, et de nombreux étudiants, et leurs parents, prient pour le succès au sanctuaire avant un important examen d’entrée, et y retournent après coup, lorsque c’est approprié, pour le remercier pour avoir permis la réussite de l’examen.

18.3 Choses relatives à Tenjin
Michizane appréciait vraiment beaucoup les arbres à ume (prune), écrivant un célèbre poème lors de son exile, dans lequel il se lamentait de l’absence d’un  arbre particulier qu’il aimait tant dans la capitale. La légende fait état du fait que ce dernier s’envola de Kyoto à Dazaifu à Kyûshû pour retrouver Michizane, et l’arbre est toujours visible au sanctuaire là. Avec pour conséquence, le fait que les sanctuaires dédiés à Tenjin plantent souvent de nombreux arbres à ume. Par une coincidence heureuse, ces arbres fleurissent en février, au même moment de l’année que l’annonce des résultats des examen, et alors il est commun pour les sanctuaires de Tenjin de tenir une fête à ce moment là.

L’animal particulièrement associé avec Tenjin est le taureau. C’est dû à une légende qui raconte que durant sa procession funéraire, le taureau qui dirait la voiture dans laquelle se trouvait sa dépouille refusa d’aller plus loin qu’un certain point, qui fut l’endroit où fut construit un sanctuaire.

Les principaux sanctuaires de ce kami sont Kitano Tenman-gû à Kyoto et Dazaifu Tenman-gû dans la Préfecture de  Fukuoka, mais il y a de nombreux autres sanctuaires qui lui sont dédiés à travers le Japon. Ces sanctuaires sont appelés Tenman-gû (天満宮).

sources :
http://en.wikipedia.org/wiki/Kami
http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_divinities_in_Japanese_mythology

  4 Responses to “神 – Kami”

Comments (4)
  1. Bonjour,

    Une belle mine d’informations et d’érudition avec de très belles icônes et photos.

    Une passion à partager, c’est sûr !

    PS Où piocher d’autres noms de kami ?

    Merci

    • Bonjour,

      Merci pour votre site et votre commentaires.
      Pour trouver d’autres noms de kami il faut vous intéresser aux ouvrages sérieux de recherches sur le shintoïsme, et étudier le panthéon bouddhiste.

      Amicalement,
      Jack

  2. Bonjour,

    Félicitation pour ce super article extrêmement complet 😀 J’ai pris beaucoup de plaisir à le lire. Cependant j’ai une question (je ne me souviens pas l’avoir lu dans le texte)

    Qu’est ce que la particule no-mikoto à la fin du nom de certains dieux ? Je sais que le « No » est une particule d’appartenance mais je ne trouve rien sur le « Mikoto » de manière général sur internet. Avez-vous une idée?

    • Bonjour,

      Merci pour votre message et vos compliments.
      Et un grand merci pour votre question qui m’a inspiré un nouvel article: shinryu.fr/8775-mikoto.html
      J’espère que cela répond à votre question. Sinon n’hésitez pas à me poser toutes les questions que vous avez et j’essayerais d’enrichir l’article.
      Amicalement,
      Jack

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