Jan 152011
 

tameshiwari 試し割り (tameshi, 試し, du verbe tamesu 試す qui veut dire « tester » et wari, 割り, du verbe waru 割る qui veut dire casser), c’est à dire le test de casse.

Beaucoup de gens se demandent ou peuvent se demander, à quoi ça sert de se faire casser un morceau de bois sur le corps, ou encore pourquoi casser une planche, une batte de baseball, un madrier en bois… ça rend pas les coup?

Il est vrai que les tests de casse ne sont pas très écologiques (copyright Cap’taine Kung-fu) mais ils sont très intéressants sur divers points.

Tout d’abord ils permettent de vérifier le niveau de renforcement atteint, en effet, les tests de casses ne se font que si le pratiquant a atteint un certain niveau de renforcement. C’est à dire que la casse ne lui occasionnera pas de lésion à court ou long terme. Les renforcements étant progressifs, graduels et basés sur le long terme, les tests de casse ne sont pas des choses que l’on pratique rapidement, au contraire, ce sont des exercices qui sont pratiqués lorsque le corps est formé et que la technique est intégré. Car il ne suffit pas d’avoit un corps renforcé pour se faire casser du bois dessus ou pour casser, il faut encore avoir de la technique, du kime, du fajing (hakkei). Les tests de casse permettent au pratiquant de connaitre le niveau qu’il a atteint, mais aussi de pouvoir démontrer un niveau de concentration et de maitrise. Evidemment ce n’est pas un exercice qui démontre à quel point un pratiquant peut être un grand guerrier, mais il permet de montrer certaines qualités utiles pour être un bon combattant. Par exemple les tameshiwari sur les doigts de pieds ou en boshiken, montre que la pratiquant peut utiliser les tsumasaki-geri ou boshiken de façon très efficace. Personnellement, si j’utilisais actuellement les tsumasaki-geri autre-part qu’en kin-geri, j’aurais de grandes chances de me casser les orteils… de même qu’actuellement je suis incapable de casser une planche en bois en boshiken et je sais pertinament que si je frappais quelqu’un en forme boshiken autrement que pour percuter, j’aurais autant de chance de me casser le pouce que de faire mal.

En outre, c’est spectaculaire et impressionnant. Mais c’est certes moins utile pour séduire la gente féminine qu’une porshe ou une lamborghini.

Sur cette vidéo on peut voir sensei Kiyohide Shinjô. Kiyohide Shinjo (新城 清秀, Shinjô Kiyohide, né le 3 novembre 1951 sur l’île Ie) est un maitre de karate Uechi-ryu fondateur du « Kenyukai ». J’en avais parlé dans cette vidéo: 上地流の十三の型の分解 – Bunkai du kata de Uechi-ryu seisan

lien direct: http://youtu.be/pant_xwqHMc

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